Albert Camus ( - ) est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il a aussi été un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l'après-guerre. Il est lauréat du prix Nobel de littérature en 1957.
  • Seuls certains êtres, privilégiés, savent ne jamais juger. Ils sont une source de liberté, ils vous libèrent au sens plein du mot et c'est pourquoi l'amour qu'on leur porte se colore d'une merveilleuse gratitude.
  • Le révolté ne demande pas la vie, mais les raisons de vivre. La révolte est le fait de l'homme informé, qui possède la conscience de ses droits.
    L'Homme révolté, éd. Gallimard
  • Tout s'oublie, même les grands amours. C'est ce qu'il y a de triste et d'exaltant à la fois dans la vie. Il est bon quand même d'avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. Ça fait un alibi pour les désespoirs sans raison dont nous sommes accablés.
  • Il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • L'enfer n'a qu'un temps, la vie recommence un jour.
    L'homme révolté, éd. Gallimard
  • L'histoire a peut être une fin ; notre tâche pourtant n'est pas de la terminer, mais de la créer, à l'image de ce que désormais nous savons vrai.
    L'homme révolté, éd. Gallimard
  • Nous nous ressemblons tant et partageant le même espoir fraternels depuis si longtemps, unis dans l'amour que nous portons à notre terre, nous savons que nous ne sommes pas des ennemis et que nous pourrions vivre heureusement, ensemble, sur cette terre qui est la nôtre.
    Lettre à Mohamed el Aziz Kessous, 1er octobre 1955
  • La lutte que nous menons a la certitude de la victoire puisqu’elle a l’obstination des printemps.
    Lettres à un ami allemand (1945)
  • Le démocrate est celui qui admet qu'un adversaire peut avoir raison, qui le laisse s'exprimer, et qui accepte de réfléchir à ses arguments. Quand des partis ou des hommes se trouvent assez persuadés de leurs raisons pour accepter de fermer la bouche de leurs contradicteurs par la violence, alors la démocratie n'est plus.
    Combat : éditoriaux et articles 1944-1947
  • Je ne voudrais pas laisser croire que l'avenir du monde peut se passer de nos forces d'indignation et d'amour… sauver ce qui peut encore être sauvé, pour rendre l'avenir seulement possible, voilà le grand mobile, la passion et le sacrifice demandés.
    Combat, extrait d'un article, 30 novembre 1946
  • On nous demande d'aimer ou de détester tel ou tel pays et tel ou tel peuple. Mais nous sommes quelques-uns à trop bien sentir nos ressemblances avec tous les hommes pour accepter ce choix.
    Combat, extrait d'un article, 30 novembre 1946
  • Il faut combattre la peur et le silence, et avec eux la séparation des esprits et des âmes qu'ils entraînent. Ce qu'il faut défendre, c'est le dialogue et la communication universelle. L'injustice et le mensonge sont les fléaux qui brisent cette communication…
    Combat, extrait d'un article, 30 novembre 1946
  • Pour reprendre un mot qui ne m'appartient pas, j'aime trop mon pays pour être nationaliste. C'est pourquoi j'aurais honte aujourd'hui si je laissais croire qu'un écrivain français puisse être l'ennemi d'une seule nation. Je ne déteste que les bourreaux.
    Préface de l'édition italienne de Lettres à un ami allemand (1945)
  • La vie est encombrée d'événements qui nous font souhaiter de devenir plus vieux.
    Carnets II
  • Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
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