• Qu'est-ce qui nous manque pour être heureux, quand on a tout pour l'être et qu'on ne l'est pas ? Il nous manque la sagesse.
    Le bonheur désespérément, Ed. Pleins Feux
  • Tantôt nous aimons celui ou celle que nous n'avons pas, et nous souffrons de ce manque : c'est ce qu'on appelle un chagrin d'amour. Tantôt nous avons celui ou celle qui ne nous manque plus, et nous nous ennuyons : c'est ce qu'on appelle un couple. Et il est rare que cela suffise au bonheur.
    Le bonheur désespérément, Ed. Pleins Feux
  • Une espérance, c'est un désir dont la satisfaction ne dépend pas de nous [...] par différence avec la volonté, laquelle, au contraire, est un désir dont la satisfaction dépend de nous.
    Le bonheur désespérément, Ed. Pleins Feux
  • Ce n'est pas l'originalité que je cherche : une idée que personne n’aurait jamais eue, cela a toute chance d'être une sottise !
  • La vérité n'est pas le bout du chemin ; elle est le chemin même.
  • Si vous pensez avoir une idée que personne n'a jamais eue, il y a tout lieu de craindre qu'il ne s'agisse d'une sottise. A l'inverse, trouver une de ses propres idées chez un bon auteur du passé est toujours rassurant.
    Le bonheur désespérément, Ed. Pleins Feux
  • Le bonheur n'est pas un absolu, c'est un processus, un mouvement, un équilibre mais instable (on est plus ou moins heureux), une victoire mais toujours fragile, toujours à défendre, toujours à continuer ou à recommencer.
    Le bonheur désespérément, Ed. Pleins Feux
  • Il n'y a rien de plus important en amour que d'accepter la fragilité de l'autre : c'est ce que j'appelle la douceur.
  • Etre humble, c'est aimer la vérité plus que soi.
  • Partir, c'est mourir un peu. Écrire, c'est vivre davantage.
  • Plus rien n'est à croire ; tout est à connaître. Plus rien n'est à espérer ; tout est à aimer.
  • Le pur ne voit le mal nulle part, où plutôt là seulement où il se trouve, où il en souffre : dans l'égoïsme, dans la cruauté, dans la méchanceté ; est impur tout ce qu'on fait de mauvais cœur, ou le cœur mauvais.
    Petit Traité des grandes vertus, éd. PUF
  • L'essentiel, c'est de ne pas mentir, et d'abord de ne pas se mentir. Ne pas se mentir sur la vie, sur nous-mêmes, sur le bonheur.
  • Fonder sa vie sur la seule morale, ce serait se condamner à l'échec. Vouloir être un saint, ce serait s'interdire d'être un sage.
  • Est impur tout ce qu'on fait de mauvais cœur, ou le cœur mauvais. La pureté est pauvreté, dépossession, abandon. Elle commence où s'arrête le Moi, où il ne va pas, où il se perd.
    Petit traité des grandes vertus, éd. PUF