• L'amour, dans le mariage, est une chimère.
    Eugénie Grandet (1833)
  • L'amour désire jusqu'à l'impossible, et sait se contenter de peu.
    Peines de cœur d'une chatte anglaise (1841)
  • Le mariage est une vie, le voile est une mort.
    Eugénie Grandet
  • Les partis politiques sont ingrats envers leurs vedettes, ils abandonnent volontiers leurs enfants perdus.
    Un grand homme de province à Paris (1839)
  • Tout pouvoir humain est un composé de patience et de temps. Les gens puissants veulent et veillent.
    Eugénie Grandet
  • Nous sommes de grands enfants auxquels les marchands de jouets politiques livrent toujours les mêmes poupées.
    Lettre à M. L***, 18 octobre 1830
  • Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance ; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
    La Peau de chagrin
  • Le gouvernement d'une nation est une roue qui tourne à laquelle chaque époque donne la couche de peinture qui lui plaît.
    Lettre à M. L***, 18 octobre 1830
  • La jalousie est un doute, la crainte est une petitesse.
    Le Contrat de mariage
  • Les roses du plaisir ont couronné notre amour, elles fleurissent notre vie à deux.
    Les mémoires de deux jeunes mariées (1841)
  • La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va.
    Le Contrat de mariage
  • L'amour ne va jamais consulter les registres de l'état civil ; personne n'aime une femme parce qu'elle a tel ou tel âge, parce qu'elle est belle ou laide, bête ou spirituelle : on aime parce qu'on aime.
    L'Interdiction (1836)
  • L'amour est, chez une femme, la confiance la plus illimitée, unie à je ne sais quel besoin de vénérer, d'adorer l'être auquel elle appartient.
    Madame Firmiani (1832)
  • Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l'avenir des jeunes gens.
  • Les dévotes aiment presque toutes à entendre des gaudrioles, autorisées qu'elles sont par leurs grandes vertus à contempler des abîmes sans y choir et les embûches du démon sans s'y prendre.
    Albert Savarus (1842)