• Le temps, qui consume tout, détruira les erreurs mêmes.
    Lettres persanes
  • Il faut pleurer les hommes à leur naissance et non pas à leur mort.
    Lettres persanes
  • Je tremble toujours qu'on ne parvienne, à la fin, à découvrir quelque secret qui fournisse une voie plus abrégée pour faire périr les hommes, détruire les peuples et les nations entières.
    Lettres persanes
  • Il ne faut pas beaucoup d'esprit pour enseigner ce que l'on sait, il en faut infiniment pour enseigner ce qu'on ignore.
  • Je pardonne aisément par la raison que je ne sais pas haïr. Il me semble que la haine est douloureuse.
  • Quand dans un royaume il y a plus d'avantage à faire sa cour qu'à faire son devoir, tout est perdu.
    De l'esprit des lois
  • J'ai toujours vu que pour réussir dans le monde, il fallait avoir l'air fou et être sage.
    Pensées (1726-1727)
  • Un homme n'est pas malheureux parce qu'il a de l'ambition, mais parce qu'il en est dévoré.
  • Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses.
    Pensées diverses
  • Je n'ai pas été fâché de passer pour distrait : cela m'a fait hasarder bien des négligences qui m'auraient embarrassé.
  • Le gouvernement monarchique a un grand avantage sur le républicain : les affaires étant menées par un seul, il y a plus de promptitude dans l'exécution.
    De l'esprit des lois
  • La justice consiste à mesurer la peine et la faute, et l’extrême justice est une injure.
  • Je rends grâce au Ciel de ce qu'ayant mis en moi de la médiocrité en tout, il a bien voulu en mettre un peu moins dans mon âme.
  • La raison pour laquelle les sots réussissent toujours dans leurs entreprises, c'est que, ne sachant pas et ne voyant pas quand ils sont impétueux, ils ne s'arrêtent jamais.
  • C'est un malheur qu'il y a trop peu d'intervalle entre le temps où l'on est trop jeune et le temps où l'on est trop vieux.