• L'eau est ruisseau, rivière et fleuve, coléreuse ou tendre , vivifiante ou mortelle, elle hante nos esprits de son impérieuse présence. Elle nous fait enfants de la terre, du soleil et de l'air. Elle nous fait enfants du cosmos, des forces telluriques et des brumes épaisses, enfants des océans et de leur houle puissante. L'eau est nous-même et nous sommes l'eau même.
    Conscience et environnement, Les Éditions du Relié
  • Tout ce que nous faisons à la terre de bien ou de mal, c'est par conséquent à nous que nous le faisons. Il est vain de vouloir la santé et l'épanouissement de l'être humain sans guérir et entretenir ce qui lui transmet les substances, les forces et les énergies qui lui sont indispensables.
    Conscience et environnement, Les Éditions du Relié
  • Il est grand temps de reconnaître à la Nature le magistère absolu d'être la garante de toute vie et de notre survie. Oublier ce caractère irrévocable condamne nos efforts à n'avoir aucun lendemain...
    Conscience et environnement, Les Éditions du Relié
  • Avec l'ère de la technoscience, de la productivité et de la marchandisation sans limite, l'on ne voit plus dans la terre et les végétaux qu'une source de profit financier. Ce pillage du bien commun de l'humanité est représentatif d'une civilisation qui a donné à la matière, au lucre et à l'avidité humaine les pleins pouvoirs sur le Vivant et les vivants que nous sommes.
    Conscience et environnement, Les Éditions du Relié
  • L'éducation est l'un des grands enjeux pour l'avenir. Peu soucieux déjà de la nécessité absolue de laisser aux générations futures une planète viable, nous ne faisons pas grand chose pour en faire les acteurs de leur propre sauvegarde, aveuglés par les idéologies sans âme, infantiles et violentes. L'éducation se réduit trop à les conformer à ces idéologies, sans même tenir compte de l'évolution de l'histoire. En somme éduquer ne serait-ce pas avant tout rétablir la concordance entre le destin de la planète et celui des humain ?
    Conscience et environnement, Les Éditions du Relié
  • Qu'est-ce que la mondialisation compétitive et guerrière si ce n'est l'expression du délitement des consciences ? [...] Cependant, la pire des mondialisations est selon moi celle qui clone les esprits, les standardise et instaure une monoculture terriblement préjudiciable à l'évolution et à la pérennité.
    Conscience et environnement, Les Éditions du Relié
  • Ce n'est pas dans la matière que l'on va trouver la joie, même si la matière nous est indispensable. Nous sommes faits pour vivre dans la beauté, que ce soit la beauté de la nature ou celles des créations de l'homme.
    l'éléphant n°8, octobre 2014
  • La sobriété est une option heureuse qui produit une vie allégée, tranquille et libre. Le bonheur n'est pas dans la possession, dans l'avoir, mais dans l'être.
    l'éléphant n°8, octobre 2014
  • La cité urbaine a pris la configuration d'une enclave minérale qui ne cesse de miter l'espace naturel par son extension. Cette enclave confinée constitue un système hors-sol appliqué à l'humain.
    La part du colibri, Ed. de l'Aube
  • Il faut éduquer les enfants sans la compétitivité qui les angoisse mais sur la solidarité qui les renforce, les apaise, les reconnecte concrètement à la nature, de telle sorte qu'ils puissent s'ouvrir à sa beauté infinie, à sa générosité, à son mystère.
    La part du colibri, Ed. de l'Aube
  • Il est urgent de placer l'humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et l'économie à leur service. S'obstiner à maintenir le profit illimité et la croissance indéfinie comme fondement de l'ordre mondial est totalement suicidaire.
    La part du colibri. Ed. de l'Aube
  • Le superflu [...] n'a pas de limite. Il est la cause principale de l'hyperconsommation qui ruine notre planète et empêche que les besoins élémentaires de l'humanité soient équitablement satisfaits.
    La part de colibri. Ed. de l'Aube
  • Nous passons notre temps à oublier, oublier que nous vivons sur planète limitée à laquelle nous appliquons un principe illimité, ce qui accélère le processus d'épuisement des ressources et d'accroissement des inégalités structurelles, source de mécontentements, de frustrations et de conflits.
    La part du colibri. Ed. de l'Aube
  • Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation, qui n'est pas de produire et de consommer sans fin, mais d'aimer, d'admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes.
  • La nourriture aujourd'hui est tellement toxique que, quand on se met à table, plutôt que de souhaiter "bon appétit", on devrait se souhaiter "bonne chance".