Simone Veil (13 juillet 1927 - 30 juin 2017) est une femme d'État française. A l'âge de 16 ans, elle est déportée à Auschwitz où elle perd ses parents et son frère. De retour en France, elle fait des études de droit et de science politique puis entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire. Nommée Ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, elle fera adopter la loi dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Première présidente du Parlement européen, de 1979 à 1982, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, de 1993 à 1995 puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie française en 2008.
  • La beauté, c'est l'harmonie du hasard et du bien.
  • Sachons faire confiance à la jeunesse pour conserver à la vie sa valeur suprême.
  • Ma revendication en tant que femme c'est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m'adapter au modèle masculin.
  • Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ! La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L'amour ne se crie pas, il se prouve.
  • Venus de tous les continents, croyants et non croyants, nous appartenons tous à la même planète, à la communauté des hommes. Nous devons être vigilants, et la défendre non seulement contre les forces de la nature qui la menacent, mais encore davantage contre la folie des hommes.
    Auschwitz-Birkenau, 27/01/2005
  • Je n'aime pas l'expression devoir de mémoire. Le seul « devoir » c'est d'enseigner et de transmettre.
  • La mauvaise conscience générale permet à chacun de se gratifier d'une bonne conscience individuelle : ce n'est pas moi qui suis responsable, puisque tout le monde l'est.
  • Transmettre la mémoire de l'Histoire, c'est apprendre à se forger un esprit critique et une conscience.
  • Et puis, autre chose me gêne dans ces droits de l'Homme prétendument universels, c'est que, précisément, ils ne le sont pas. Il y a toujours deux poids, deux mesures.
  • Il n'y a rien de plus ennuyeux qu'une réunion électorale. Un jour, je me suis endormie pendant mon propre discours.
  • Au fond, ce sont toujours aux faibles que l'on fait la morale, tandis qu'on finit par blanchir les puissants.
  • Il est toujours tentant de simplifier, on désigne des responsables, des coupables, en faisant bon marché de réalités complexes.