• Il est très difficile, quand on vit dans la familiarité bourrue de la mer, de ne point regarder le vent comme quelqu'un et les rochers comme des personnages.
  • On a tant abusé du regard dans les romans d'amour qu'on a fini par le déconsidérer. C'est à peine si l'on ose dire maintenant que deux êtres se sont aimés parce qu'ils se sont regardés. C'est portant comme cela qu'on s'aime et uniquement comme cela. Le reste n'est que le reste, et vient après. Rien n'est plus réel que ces grandes secousses que deux âmes se donnent en échangeant cette étincelle.
    Les Misérables
  • Avoir tort le premier jour et raison le second, voilà l'histoire de tous les grands apporteurs de vérités.
  • La vie, le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros, héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres.
  • Je veux, je le déclare, la liberté de l'enseignement ; mais je veux la surveillance de l'État, et comme je veux cette surveillance effective, je veux l'État laïque, purement laïque, exclusivement laïque. En matière d'enseignement, l'État n’est pas et, ne peut pas être autre chose que laïque.
    Discours à l'Assemblée Nationale, 15 janvier 1850
  • J'ai cru longtemps que la République n'étais qu'une forme de politique. La République est une idée, la République est un principe, la République est un droit. La République est l'incarnation même du progrès.
    Préface aux Quinze discours, 1851
  • L'art pour l'art peut être beau, mais l'art pour le progrès est plus beau encore. Rêver la rêverie est bien, rêver l'utopie est mieux.
    William Shakespeare, 1864
  • La civilisation tend invinciblement à l'unité d'idiome, à l'unité de mètre, à l'unité de monnaie, et à la fusion des nations dans l'Humanité, qui est l'unité suprême.
    Actes et paroles
  • Nous voulons la paix, nous la voulons ardemment. Nous la voulons absolument. Nous la voulons entre l'homme et l'homme, entre le peuple et le peuple, entre la race et la race, entre le frère et le frère, entre Abel et Caïn.
    Congrès de la paix, Lausanne, 1869
  • En vous retirant de tout, on vous a tout donné ; tout est permis à qui tout est défendu ; vous n'êtes plus contraint d'être académique et parlementaire ; vous avez la redoutable aisance du vrai, sauvagement superbe.
  • Le romantisme, tant de fois mal défini, n'est, à tout prendre, et là sa définition réelle, si l'on ne l'envisage que sous son côté militant, que le libéralisme en littérature. [...] Le libéralisme littéraire ne sera pas moins populaire que le libéralisme politique.
  • Je suis un romantique furieux, c'est-à-dire je suis pour Shakespeare contre Racine, et pour lord Byron contre Boileau.
  • L'absorption insensible des commotions de l'avenir par les progrès du présent ; l'adoucissement des mœurs ; l'éducation des masses par les écoles, les ateliers et les bibliothèques ; l'amélioration graduelle de l'homme par la loi et par l'enseignement, voilà le but sérieux que doit se proposer tout bon gouvernement et tout vrai penseur.
  • L'art est le reflet que renvoie l'âme humaine éblouie de la splendeur du beau.
  • Une âme est plus grande qu'un monde.
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