Marguerite Yourcenar ( - ) est une écrivaine française, naturalisée américaine, première femme élue à l'Académie française en 1980. Elle reçoit le Prix Femina en 1968 pour L’Œuvre au noir.
  • Nous sommes tous distraits, parce que nous avons nos rêves ; seul, le perpétuel recommencement des mêmes choses finit par nous imprégner d'elles.
    Alexis ou le Traité du Vain Combat, éd. Gallimard
  • On n'est jamais tout à fait seul : par malheur, on est toujours avec soi-même.
    Alexis ou le Traité du Vain Combat, éd. Gallimard
  • Le silence ne compense pas seulement pour l'impuissance des paroles humaines, il compense aussi, pour les musiciens médiocres, la pauvreté des accords. Il m'a toujours semblé que la musique ne devrait être que du silence, et le mystère du silence, qui chercherait à s'exprimer. Voyez, par exemple, une fontaine. L'eau muette emplit les conduits, en déborde, et la perle qui en tombe est sonore. Il m'a toujours semblé que la musique ne devrait être que le trop-plein d'un grand silence.
    Alexis ou le Traité du Vain combat, éd. Gallimard
  • J'aime que le temps nous porte, et non qu'il nous entraîne.
    Alexis ou le Traité du Vain Combat, éd. Gallimard
  • Tout bonheur est un chef-d'oeuvre : la moindre erreur le fausse, la moindre hésitation l'altère, la moindre lourdeur le dépare, la moindre sottise l'abêtit.
  • Le courage consiste à donner raison aux choses quand nous ne pouvons les changer.
    Alexis ou le Traité du Vain Combat, éd. Gallimard
  • Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine.
  • Tous nous serions transformés si nous avions le courage d'être ce que nous sommes.
  • Je crois qu'il faut presque toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
    Les yeux ouverts, entretien avec Matthieu Galey, éd. Le Centurion
  • Tout bonheur est une innocence.
    Alexis ou le traité du vain combat, éd. Gallimard
  • Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes.
  • Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d’œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres.
    Mémoires d'Hadrien, éd. Gallimard
  • Tout grand livre projette sur chaque lecteur d'autres feux et d'autres ombres.
  • Il y a cette immense liberté de l'animal, enfermé certes dans les limites de son espèce, mais vivant sans plus sa réalité d'être, sans tout le faux que nous ajoutons à la sensation d'exister.
    Les yeux ouverts, entretien avec Matthieu Galey, éd. Le Centurion
  • Il n'y a pas de sagesse sans courtoisie, ni de sainteté sans chaleur humaine.
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