Charles Pierre Péguy ( - ) est un écrivain, poète et essayiste français. Il est mort au combat au tout début de la première guerre mondiale.
  • Flatter les vices du peuple est encore plus lâche et plus sale que flatter les vices des grands.
    Pensées, éd. Gallimard
  • Une âme morte est une âme complètement habituée.
  • Paris, ville de pierre, peuple de monuments, peuple de mémoire, peuple d'anciennes actions. Paris, capitale du monde, ville capitale.
    Notre patrie
  • Celui qui ne gueule pas la vérité lorsqu'il la connaît se fait complice des menteurs et des faussaires !
  • La seule force, la seule valeur, la seule dignité de tout ; c'est d'être aimé.
    Pensées, éd. Gallimard
  • Quand il s'agit d'histoire ancienne, on ne peut pas faire d'histoire parce qu'on manque de références. Quand il s'agit d'histoire moderne, on ne peut pas faire d'histoire, parce qu'on regorge de références.
  • Et ce bonheur, ce climat de bonheur. Évidemment on ne vivait point encore dans l'égalité. On n'y pensait même pas, à l'égalité, j'entends à une égalité sociale. Une inégalité commune, communément acceptée, une inégalité générale, un ordre, une hiérarchie qui paraissait naturelle ne faisait qu'étager les différents niveaux d'un commun bonheur. On ne parle aujourd'hui que de l'égalité. Et nous vivons dans la plus monstrueuse inégalité économique que l'on n'ait jamais vue dans l'histoire du monde. On vivait alors. On avait des enfants. Ils n'avaient aucunement cette impression que nous avons d'être au bagne. Ils n'avaient pas comme nous cette impression d'un étranglement économique, d'un collier de fer qui tient à la gorge et qui se serre tous les jours d'un cran. Ils n'avaient point inventé cet admirable mécanisme de la grève moderne à jet continu, qui fait toujours monter les salaires d'un tiers, et le prix de la vie d'une bonne moitié, et la misère, de la différence.
    L'Argent, éd. Équateurs
  • Une capitulation est essentiellement une opération par laquelle on se met à expliquer au lieu d'agir.
    Pensées, éd. Gallimard
  • Je n'éprouve aucun besoin d'unifier le monde. Plus je vais, plus je découvre que les hommes libres et que les événements libres sont variés.
    Pensées, éd. Gallimard
  • La révolution sociale sera morale, ou elle ne sera pas.
    Pensées, éd. Gallimard
  • La justice, la raison, la bonne administration du travail demandent que les intellectuels ne soient ni gouvernants ni gouvernés.
    Pensées, éd. Gallimard
  • La guerre contre la démagogie est la plus dure de toutes les guerres.
    Pensées, éd. Gallimard
  • Presque toute la culture universitaire est de la fausse culture.
    Pensées, éd. Gallimard
  • Enseigner à lire, telle serait la seule et la véritable fin d'un enseignement bien entendu ; que le lecteur sache lire et tout est sauvé.
    Pensées, éd. Gallimard
  • Un homme qui tient dans une assemblée des propos qu'il ne peut pas tenir dans une autre où il fréquente n'est pas un honnête homme.
    Pensées, éd. Gallimard
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • »