Georges Bernanos ( - ) est un écrivain français, lauréat du Prix Femina en 1929 pour La Joie. Ses romans les plus connus sont Sous le soleil de Satan (1926) et Journal d'un curé de campagne (Grand prix du roman de l'Académie française en 1936).
  • Le spectacle de l'injustice m'accable, mais c'est probablement parce qu'il éveille en moi la conscience de la part d'injustice dont je suis capable.
    Les Grands Cimetières sous la lune, éd. Plon
  • Le malheur, de cette société, c'est qu'elle s'organise pour se passer d'espérance et d'amour ; elle s'imagine y suppléer par la technologie. Elle attend que ses économistes et ses législateurs lui apportent une justice sans amour et une sécurité sans espérance.
    Conférence (1945)
  • Qui n'a pas vu la route, à l'aube entre deux rangées d'arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c'est que l'espérance. L'espérance est une détermination héroïque de l'âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.
    Conférence (1945)
  • On croit qu'il est facile d'espérer. Mais n'espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité. L'espérance est la plus grande, la plus difficile victoire qu'un homme puisse remporter sur son âme…
    Conférence (1945)
  • Que craindre au monde, sinon la solitude et l'ennui ?
    Sous le soleil de Satan, éd. Plon
  • L'optimisme est une fausse espérance à l'usage des lâches et des imbéciles.
    La liberté, pour quoi faire ? éd. Gallimard
  • L'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui.
    Sous le soleil de Satan, éd. Plon
  • Les imbéciles sont travaillés par l'idée de rédemption.
    Les Grands Cimetières sous la lune, éd. Plon
  • Quand les sages sont au bout de leur sagesse, il convient d'écouter les enfants.
    Dialogues des carmélites, éd. du Seuil
  • La trahison qui coûte aux uns rapporte aux autres.
    Les Enfants humiliés, éd. Gallimard
  • La foi, c'est vingt-quatre heures de doute, moins une minute d'espérance.
  • L'optimisme n'est que l'alibi sournois des égoïstes.
    Les Grands Cimetières sous la lune, éd. Plon
  • L'enfer, c'est de ne plus aimer : ne plus aimer signifie pour un homme aimer moins, ou aimer ailleurs.
    Le journal d'un curé de campagne, éd. Plon
  • Le pessimisme est excusable, quand il est la protestation impuissante d'une vie manquée.
    Le chemin de la croix-des-âmes, éd. Gallimard
  • On ne comprendra rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
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