Le nivellement universel, en tuant les différences entre les hommes, tue aussi la vraie unité sociale. Il crée l'unité factice : celle qu'impose à des hommes vidés de leur âme et de leur liberté le joug de la force brutale ou l'influence subtile de la propagande.
Ce n'est pas en collant servilement à ce qui se passe, mais en s'élevant vers ce qui demeure qu'on répond le plus profondément aux besoins de l'homme moderne qui, sous les oripeaux éphémères de l'actualité, ressent les besoins de l'homme éternel [...] Tout ce qui n'est pas de l'éternité retrouvée est du temps perdu.
Le bien et le mal, la joie et la peine étant indissolublement liés ici-bas, le vrai problème n'est pas d'être heureux ou malheureux ; c'est d'être l'un et l'autre au niveau le plus élevé de soi-même.