Elsa Triolet, née Elsa Kagan, ( - ) est une romancière et résistante française d'origine russe. Elle rencontre Louis Aragon en 1928 alors qu'elle fréquente le milieu artistique de Montparnasse, devient sa muse avant de l'épouser en 1939. Elle obtient le prix Goncourt en 1944 pour Le premier accroc coûte 200 francs.
  • La vie n'est qu'une longue insomnie, et je ne sais plus que rêver, plus penser qu'en arrière.
    Mille regrets
  • Le passé a des blancs qui sont noirs.
    Ecoutez voir
  • Je me porte bien par haine de la maladie.
    Lettre à Lili, février 1939
  • Le Temps n'a d'autre fonction que de se consumer : il brûle sans laisser de cendres.
    Le grand jamais
  • L'ivresse est une petite mort provisoire.
    Le monument
  • Le silence est comme le vent : il attise les grands malentendus et n'éteint que les petits.
    L'écrivain et le livre ou la suite dans les idées
  • Je n'imagine pas qu'un roman puisse cesser d'exister. C'est un remède contre l'ennui, comme l'alcool ou le chewing-gum. Et comme les hommes s'ennuieront toujours, il faudra toujours leur raconter des histoires, des romans...
    Les fantômes armés
  • Le ménage du monde est comme celui d'un logement. Il faut recommencer tous les jours.
    Les fantômes armés
  • Les scientifiques sont arrêtés par l'idée de l'absurde, de l'hérésie scientifique, l'artiste rien ne l'arrête, il n'est pas embarrassé par la science.
    Luna-Park
  • On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue.
    Luna-Park
  • Car qu'est que c'est que la mort, ce néant incertain, inimaginable en la comparant avec le néant avant la lettre, avec la vieillesse, ce point noir à l'horizon...
    Mille regrets
  • Le vrai rêveur est celui qui rêve de l'impossible.
    Mille regrets
  • J'ai appris que pour être prophète, il suffisait d'être pessimiste.
    Mille regrets
  • Le lecteur peut être considéré comme le personnage principal du roman, à égalité avec l'auteur, sans lui, rien ne se fait.
    La mise en mots
  • Quand on défie la mort on ne gagne qu'en perdant définitivement.
    La mise en mots