Guy de Maupassant ( - ) est un écrivain français. Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300). Ces œuvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession, récompense : Écrivain
  • Date de naissance : 5 août 1850
  • Date de décès : 6 juillet 1893
  • Une femme, mariée à vingt ans, est mûre à trente et avancée à quarante.
    Préface de Celles qui osent (1883)
  • La gourmandise a encore l'inestimable avantage de développer entre compagnons de table des sentiments d'indéracinable affection, infiniment plus indissolubles que les sentiments qui naissent entre compagnons de... lune de miel.
    Amoureux et primeurs. Le Gaulois, 30 mars 1881
  • [...] de toutes les passions, la plus compliquée, la plus difficile à pratiquer supérieurement, la plus inaccessible au commun, la plus sensuelle au vrai sens du mot, la plus digne des artistes en raffinements, est assurément la gourmandise.
    Amoureux et primeurs. Le Gaulois, 30 mars 1881
  • De création purement humaine, inconnue aux premiers vivants, perfectionnée d'âge en âge, grandissant avec les civilisations, dédaignée des barbares et de la plèbe, incomprise des médiocres, méprisée des sots, ce qui est une gloire ; peu appréciée des femmes, ce qui l'idéalise ; variable à l'infini malgré les siècles et les travaux des grands cuisiniers, — la gourmandise réside dans l'exquise délicatesse du palais et dans la multiple subtilité du goût, que peut seule posséder et comprendre une âme de sensuel cent fois raffiné.
    Amoureux et primeurs. Le Gaulois, 30 mars 1881
  • Les véritables gourmands sont rares comme les hommes de génie.
    Amoureux et primeurs. Le Gaulois, 30 mars 1881
  • [...] pour bien apprécier la saveur des choses, il faut dîner avec des compagnons tranquilles, réfléchis, ne parlant guère que des plats servis (ce qui centuple la sensation), et connaisseurs experts, subtils.
    Amoureux et primeurs. Le Gaulois, 30 mars 1881
  • Je demande la suppression des classes dirigeantes ; de ce ramassis de beaux messieurs stupides qui batifolent dans les jupes de cette vieille traînée dévote qu'on appelle la bonne société.
    Lettre à Gustave Flaubert, 10 décembre 1877
  • Pour un homme intelligent, est-il quelque chose de plus amusant, de plus original que de se payer sa propre femme.
    Monsieur Parent (1886)
  • On aime sa mère presque sans le savoir, sans le sentir, car cela est naturel comme de vivre.
    Fort comme la mort (1889)
  • Le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plu, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus.
  • Le bonheur, c'est l'attente heureuse, la confiance ; c'est un horizon plein d'espérance, c'est le rêve !
  • Pour aimer, il faut être aveugle, se livrer entièrement, ne rien voir, ne rien raisonner, ne rien comprendre. Il faut pouvoir adorer les faiblesses autant que les beautés, renoncer à tout jugement, à toute réflexion, à toute perspicacité.
  • Aimer beaucoup, comme c'est aimer peu ! On aime, rien de plus et rien de moins.
    Notre cœur (1890)
  • En ce monde l'on n'est sûr de rien, puisque la lumière est une illusion, puisque le bruit est une illusion.
    Le Horla
  • On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer.
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • »