Georges Perec (7 mars 1936 - 3 mars 1982) est un écrivain et verbicruciste français. Il obtient le prix Renaudot, en 1965, pour Les Choses. Une histoire des années soixante puis le prix Médicis, en 1978, pour La Vie mode d'emploi. Il est également l'auteur de La Disparition, un roman dont les mots ne contiennent aucun « e ».
  • Je tends vers une espèce d'autobiographie continuelle qui est l'écriture elle-même.
  • Tout portrait se situe au confluent d'un rêve et d'une réalité.
  • Tu as tout à apprendre, tout ce qui ne s'apprend pas : la solitude, l'indifférence, la patience, le silence.
    Un Homme qui dort
  • Vivre, c'est passer d'un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner.
  • J'aimerais qu'il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés et presque intouchables, immuables, enracinés ; des lieux qui seraient des références, des points de départ, des sources.
  • Recopier, relire, jeter, réécrire, classer, retrouver, attendre que ça vienne, essayer d'arracher quelque chose qui aura toujours l'air d'être un barbouillis inconsistant, quelque chose qui ressemblera à un texte, y arriver, ne pas y arriver, sourire (parfois).
  • Écrire : essayer méticuleusement de retenir quelque chose, de faire survivre quelque chose : arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse, laisser, quelque part, un sillon, une trace, une marque ou quelques signes.
    Espèces d'espaces, éd. Galilée
  • Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares.