Romain Gary, né Roman Kacew ( - ) est un romancier français, double lauréat du Prix Goncourt en 1956 avec Les Racines du ciel puis en 1975, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour La Vie devant soi.
  • Je ne sais pas parler de la mer. Tout ce que je sais c'est qu'elle me débarrasse soudain de toutes mes obligations. Chaque fois que je la regarde, je deviens un noyé heureux.
  • La vérité, c'est qu'il y a des moments dans l'histoire, des moments comme celui que nous vivons, où tout ce qui empêche l'homme de désespérer, tout ce qui lui permet de croire et de continuer à vivre, a besoin d'une cachette, d'un refuge. Ce refuge, parfois, c'est seulement une chanson, un poème, une musique, un livre.
    Éducation européenne, éd. Calmann-Lévy
  • Il arrive un moment dans la vie où toutes les femmes que l'on a rencontrées finissent par composer une image très claire de celle qui vous manque.
    Les clowns lyriques, éd. Gallimard
  • L'humour est une affirmation de la dignité, une déclaration de la supériorité de l'homme face à ce qui lui arrive.
  • Car la solitude n'est pas de vivre seul, mais d'aimer seul.
    Les clowns lyriques, éd. Gallimard
  • Il ne suffit pas d'être malheureux séparément pour être heureux ensemble.
    Clair de femme, éd. Gallimard
  • À quoi sert-il de lutter et de prier, d'espérer et de croire ? Le monde où souffrent et meurent les hommes est le même où souffrent et meurent les fourmis : un monde cruel et incompréhensible.
    Éducation européenne (1945)
  • Ce qui compte, aux heures de désespoir, ce n'est pas ce qui est vrai et ce qui est faux, mais ce qui aide à vivre.
    Les Enchanteurs, éd. Gallimard
  • Il y en a qui appellent ça grain de folie, d'autres parlent aussi d'étincelle sacrée. Il est parfois difficile de distinguer l'un de l'autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu'un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t'occupe pas du reste.
    Les cerfs-volants
  • La technologie est le trou du cul de la science.
  • On a toujours besoin de quelqu'un qui a besoin de vous.
  • Le psychisme gagne souvent en acharnement ce que le corps perd en vigueur.
    Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, éd. Gallimard
  • Vivre est une prière que seul l'amour d'une femme peut exaucer.
    Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, éd. Gallimard
  • Les souvenirs, c'est une chanson que l'on se chante quand on n'a plus de voix.
    Les Enchanteurs, éd. Gallimard
  • Le sommeil du juste. Je crois que c'est les injustes qui dorment le mieux, parce qu'ils s'en foutent, alors que les justes ne peuvent pas fermer l'œil et se font du mauvais sang pour tout.
    La Vie devant soi (1975, sous le nom d'Émile Ajar), éd. Mercure de France
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