• Je ne sais où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne.
  • On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de la tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : « J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
    On ne badine pas avec l'amour
  • Qu'importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu'on écoute les cœurs se répondre.
  • Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s'abandonne à un amour sans espoir ! Malheur à celui qui se livre à une douce rêverie avant de savoir où sa chimère le mène et s'il peut être payé de retour ! Mollement couché dans une barque, il s'éloigne peu à peu de la rive, il aperçoit au loin des plaines enchantées, de vertes prairies et le mirage léger de son Eldorado. Les vents l'entraînent en silence et, quand la réalité le réveille, il est aussi loin du but où il aspire que du rivage qu'il a quitté ; il ne peut ni poursuivre sa route ni revenir sur ses pas.
    Les Caprices de Marianne
  • L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
    Les poésies nouvelles, Rappelle-toi (1850)
  • L'amour vit d'inanition et meurt de nourriture.
  • N'oublie pas ceci : c'est que souvent l'amour meurt parce qu'on ne fait pas, pour le conserver, tout ce qu'on avait fait pour l'inspirer.
    Voyage où il vous plaira (1843)
  • Quoi qu'on en dise, l'amour c'est l'espérance.
    Emmeline (1837)
  • L'amour est une hostie qu'il faut briser en deux au pied d'un autel, et avaler ensemble dans un baiser.
    Fantasio, I, 2 (1833)
  • Aimer, c'est une grande affaire ; il faut avoir du courage pour aimer.
    Margot (1838)
  • Aimer, c'est douter d'un autre et de soi-même.
    Les comédies et proverbes (1849)
  • Le soupçon détruit l'amour.
    La confession d'un enfant du siècle (1836)
  • Il n'y a pas d'amour sans confiance.
    Fils du Titien (1841)
  • Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien.
    Idylle (1850)
  • Tous les amours ne se ressemblent pas, toutes les maitresses se ressemblent.
    Roman par lettres (1839)
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