• La civilisation industrielle, en supprimant la beauté naturelle, en la couvrant sur de longs espaces par le déchet industriel crée et suscite les besoins artificiels. Elle fait que la pauvreté ne peut plus être vécue et supportée.
    Carnets, III, (1951-1959), éd. Gallimard
  • Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.
  • Ce que les hommes appellent civilisation, c'est l'état actuel des mœurs et ce qu'ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs. Les mœurs présentes, on les appellera barbares quand elles seront des mœurs passées.
    Sur la pierre blanche
  • Qu'on le veuille ou non, l'heure est venue ou d'être citoyen du monde ou de voir périr toute civilisation.
    Trente ans de vie sociale, 1897-1924
  • Une civilisation se définit à la fois par les questions qu'elle pose et par celles qu'elle ne pose pas.
  • En profondeur, toute civilisation est impénétrable pour une autre.
    La Voie Royale, éd. Grasset
  • Une civilisation repose sur ce qui est exigé des hommes, et non sur ce qui leur est fourni.
  • Une civilisation où l'homme est respecté au-delà de ses idées. Voilà ma civilisation.
  • Une civilisation [...] est d'abord, dans l'homme, désir aveugle d'une certaine chaleur. L'homme, ensuite, d'erreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu.
    Terre des hommes, éd. Gallimard
  • L'être humain est, au fond, un animal sauvage et effroyable. Nous le connaissons seulement dompté et apprivoisé par ce que nous appelons la civilisation.
    Parerga et Paralipomena
  • Une civilisation, c'est comme un bonsaï. Il suffit d'un instant d'inattention pour qu'une catastrophe survienne.
    L'Arbre des possibles, éd. Albin Michel
  • L'enfance d'une civilisation, […] c'est comme l'enfance d'un humain. C'est à ce stade que tout se joue. Les peuples et les hommes reproduiront ensuite les mêmes réactions face à la nouveauté et il sera difficile d'en changer.
    Nous, les dieux, éd. Le Livre de Poche
  • Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent.
  • Je ne crois pas à un effondrement généralisé des civilisations mais plutôt à divers effondrements et à des catastrophes multiples. Je crois à la possibilité conjointe d'un avenir technoscientifique prodigieux et d'un désastre humain généralisé. Il est déjà préfiguré : des vaisseaux spatiaux s'envolent vers d'autres planètes, le télescope spatial Hubble observe des objets à 11 milliards d'années-lumière. En même temps, la masse de l'humanité subit l'exploitation, la domination, l'humiliation et pourrait subir le néototalitarisme. L'homme augmenté devenu surhumain se ferait au détriment de l'homme amélioré par la lucidité, la bienveillance et la bonté.
  • La civilisation occidentale subit une profonde crise au moment où elle est devenue modèle pour le monde entier.
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