• L'homme raisonnable s'adapte lui-même au monde. Celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même. Aussi tout progrès dépend-il de l'homme déraisonnable.
    Homme et Surhomme (théâtre, 1903)
  • L'homme est le seul animal qui rougisse, c'est d'ailleurs le seul animal qui ait à rougir de quelque chose.
  • L'homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux.
    La Ferme des animaux (1945)
  • Nous ne sommes pas seulement corps, ou seulement esprit ; nous sommes corps et esprit tout ensemble.
    Histoire de ma vie (1855)
  • Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable, c'est bien triste.
    Correspondance
  • Le cœur de l'homme est encore plus variable que les saisons, tour à tour plus froid que l'hiver et plus brûlant que l'été.
    Lettre à Louise Colet (1847)
  • Il y a des hommes n'ayant mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires ; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin.
  • Nos yeux, nos oreilles, notre odorat, notre goût diffèrent, créent autant de vérités qu'il y a d'hommes sur la terre.
  • L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes.
    Encyclopédie des sciences philosophiques
  • Un mouvement en avant continuel, qui ramasse la totalité du passé et crée le futur, telle est la nature essentielle de la personne.
  • L'être humain est la proie de trois maladies chroniques et inguérissables : le besoin de nourriture, le besoin de sommeil et le besoin d'égards.
  • Notre grande erreur est de croire que le médecin, l'avocat et le prêtre ne sont pas des hommes comme les autres.
  • Dans la rue, on apprend ce que sont réellement les êtres humains ; autrement, ou après, on les invente.
    Printemps noir, Ed Gallimard
  • [...] l'homme n'est point une création solide et durable mais plutôt un essai et une transition; il n'est pas autre chose que la passerelle étroite et dangereuse entre la nature et l'esprit.
    Le loup des steppes
  • Le regard, la voix, la respiration, la démarche sont identiques ; mais comme il n'a pas été donné à l'homme de pouvoir veiller à la fois sur ces quatre expressions simultanées de sa pensée, cherchez celle qui dit vrai, vous connaîtrez l'homme tout entier.