• Les mémoires ne sont jamais qu'à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit. Peut-être même, approche-t-on de plus près la vérité dans le roman.
  • Je veux avant de mourir remonter vers mes belles années, expliquer mon inexplicable cœur.
  • Il est étonnant que la perspective d'avoir un biographe n'ait fait renoncer personne à avoir une vie.
  • S'imaginer que les menus détails de sa propre vie valent la peine d'être fixés, c'est donner la preuve d'une bien mesquine vanité.
  • Les Mémoires, au fond, sont les romans de ceux qui, avant de les écrire, ont pris la précaution de les vivre.
  • Tout auteur de mémoires, chacun à sa façon, et fût-ce en s'accusant, prépare sa défense...
  • Je me suis toujours promis de ne pas mourir sans avoir fait ce que j'ai toujours conseillé aux autres de faire pour eux-mêmes : une étude sincère de ma propre nature et un examen attentif de ma propre existence.
  • Je ne voyage jamais sans mes mémoires. Il faut toujours avoir quelque chose de sensationnel à lire dans le train.
  • Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celle des autres.
  • Il faut écrire ses Mémoires avant de ne plus en avoir.
  • Celui qui pense qu'on ne peut pas changer le passé, c'est qu'il n'a pas encore écrit ses mémoires.
  • L'intérêt des mémoires, des confessions, des autobiographies, des voyages, même, tient à ce que la vie de chaque homme devient ainsi un miroir où chacun peut s'étudier, dans une partie du moins de ses qualités ou de ses défauts.