• Nous deviendrons tous poètes, nous allons tous faire des vers...
  • Se faire tuer ne prouve rien ; sinon qu'on n'est pas le plus fort.
    Nouvelles pensées philosophiques
  • La mort n'a rien de mystérieux, c'est la désintégration qui tôt ou tard affecte tout organisation physique et surtout vivante. Par contre le pourquoi de la vie est le véritable inconnu ou inconnaissable.
  • Car qu'est que c'est que la mort, ce néant incertain, inimaginable en la comparant avec le néant avant la lettre, avec la vieillesse, ce point noir à l'horizon...
    Mille regrets
  • Quand on défie la mort on ne gagne qu'en perdant définitivement.
    La mise en mots
  • C'est le propre des gens normaux que de considérer la mort comme surgissant de l'extérieur, et non comme une fatalité inhérente à l'être. L'une des plus grandes illusions consiste à oublier que la vie est captive de la mort.
  • On meurt depuis toujours et cependant la mort n'a rien perdu de sa fraîcheur.
  • La vie est supportable uniquement parce que l'on ne va pas jusqu'au bout.
  • Je me vois sans m'effrayer parce que je sais que tout ce qui est né doit périr, je suis une partie du Tout comme l'heure est une partie de la journée.
    Entretiens, II, 5
  • Ce qui, pour l'homme, est le principe de tous les maux et de sa bassesse d'âme et sa lâcheté, ce n'est pas la mort, mais bien plutôt la crainte de la mort.
  • Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères de l'homme , ce n'est pas la mort , mais la crainte de la mort ?
  • Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or, la mort est privation de toute sensibilité.
  • Chacun de nous quitte la vie avec le sentiment qu'il vient à peine de naître.
  • Le plus effroyable de tous les maux, la mort, n'est rien pour nous, puisque tant que nous vivons, la mort n'existe pas. Et lorsque la mort est là, alors, nous ne sommes plus.
  • Dans l'appréhension de la mort, il y a trois peurs distinctes, l'inconnu de la date où l'on mourra, l'inconnu de la manière dont on mourra et l'inconnu de la mort elle-même.
    Concerto à la mémoire d'un ange, éd. Albin Michel
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