• La beauté d'une ville, elle n'est pas dans ses musées, ses théâtres ou ses jardins publics, ni même dans ses cathédrales, elle est, devant Dieu comme devant les hommes, de ne pas avoir de sans-logis, de ne pas avoir de taudis.
    La voix des hommes sans voix
  • Comme remède à la vie en société, je suggère les grandes villes : c'est le seul désert à notre portée.
  • Nous vivons ainsi le temps des grandes villes. Délibérément, le monde a été amputé de ce qui fait sa permanence : la nature, la mer, la colline, la méditation des soirs.
  • On devrait construire les villes à la campagne car l'air y est plus pur !
    Cette citation serait en fait de Jean-Louis-Auguste Commerson
  • Le tempo de la ville n'est pas celui de l'éternité ni celui du temps mais celui de l'éphémère.
  • J'aime la forêt. On vit mal dans les villes : il y a trop d'humains en rut.
    Ainsi parlait Zarathoustra
  • C'est dans les villes les plus peuplées que l'on peut trouver la plus grande solitude.
  • Quand l'âme d'une ville est lasse de son corps, elle s'esquive vers la nature d'où elle est venue pour mourir en paix. J'ai connu des villes avec des âmes disparues.
    Le Prophète, éd. Pygmalion
  • Une ville devient un univers lorsqu'on aime un seul de ses habitants.
    Justine, éd. Buchet/Chastel
  • Les villes portent les stigmates des passages du temps, occasionnellement les promesses d'époques futures.
  • La cité urbaine a pris la configuration d'une enclave minérale qui ne cesse de miter l'espace naturel par son extension. Cette enclave confinée constitue un système hors-sol appliqué à l'humain.
    La part du colibri, Ed. de l'Aube
  • On reconnaît les villes à leur démarche, comme les humains.
  • La rue est le cordon ombilical qui relie l'individu à la société.
  • Les villes, comme les rêves, sont faites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, si leurs règles sont absurdes, si leurs perspectives sont trompeuses et si tout cache autre chose.
    Les Villes invisibles
  • Dès qu'il y a ville, et canalisation de son mouvement par les rues, la vie me paraît toujours plus ou moins y couler avec une monotonie égalisante de fleuve.
    La forme d'une Ville, éd. José Corti