• Aimer, ce n'est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C'est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu'il y a quelqu'un au bout qui dit d'une voix douce et calme : avance, continue d'avancer, n'aie pas peur, tu vas y arriver, je suis là.
    Se résoudre aux adieux, éd. Julliard
  • On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas.
    Les Passants de Lisbonne, éd. Julliard
  • Aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours. Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l'habitude ne s'insinue et nous tue, ou pire : nous anesthésie. Ne pas croire que plus rien ne reste à faire mais au contraire séduire, séduire encore
    Se résoudre aux adieux, éd. Julliard
  • Je veux être dans la joie au risque de la peine.
    En l'absence des hommes, éd. Julliard
  • Je t'écris parce que t'écrire, c'est être avec toi.
    Les jours fragiles, éd. Julliard
  • Il est des souvenirs qui vous gâchent le goût de vos plaisirs.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • Mais l'absence c'est d'abord, évidemment, le silence, ce silence enveloppant, qui appuie sur les épaules, dans lequel on sursaute dès que se fait entendre un bruit imprévu, non identifiable, ou la rumeur du dehors.
  • On est souvent son plus mauvais juge.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • Un sourire de presque rien peut être le signal du bonheur.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • On est toujours trahi par ses amis les plus proches.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • L'amour, c'est des bouches qui se cherchent, qui se prennent, des lèvres qu'on mord.
    Arrête avec tes mensonges, éd. Julliard
  • Les lieux sont aussi des liens, et ils sont notre mémoire.
    Les jours fragiles, éd. Julliard
  • Quand on a fait l'expérience de la liberté, comment y renoncer ?
    Les jours fragiles, éd. Julliard
  • Dans une relation amoureuse, souvent, il en est un qui donne et l'autre qui prend, un qui s'offre et l'autre qui choisit, un qui s'expose et l'autre qui se protège, un qui souffrira et l'autre qui s'en sortira. C'est un jeu cruel parce qu'il est pipé. C'est un jeu dangereux parce que quelqu'un perd obligatoirement.
    En l'absence des hommes, éd. Julliard
  • Il convient parfois de se garder de donner des conseils, car lorsqu'on se trompe, c'est avec la vie des autres qu'on joue, et c'est un jeu auquel j'entends ne pas prendre part.
    En l'absence des hommes, éd. Julliard
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