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La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplaçable.
La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplaçable.
La mort joue à cache-cache avec la conscience : où je suis, la mort n'est pas ; et quand la mort est là, c'est moi qui n'y suis plus. Tant que je suis, la mort est à venir ; et quand la mort advient, ici et maintenant, il n'y a plus personne. De deux choses l'une : Conscience, ou présence mortelle ! Mort et conscience, elles se chassent et s'excluent réciproquement, comme par l'effet d'un commutateur.
La mort n'est pas un grand voyage, elle n'est pas semblable au sommeil. Elle n'est pas une maladie. C'est la maladie des maladies.Le Monde, 10 décembre 1971
La vie est l'ensemble des chances qui nous soustraient journellement à la mort.
Décidément on ne s'accoutume pas à la mort : la mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s'adapte jamais.
Les morts dépendent entièrement de notre fidélité.
Un lion mort ne vaut pas un moucheron vivant.
J'approche tout doucement du moment où les philosophes et les imbéciles ont la même destinée.
L'instant où nous naissons est un pas vers la mort.
La mort est une dette qu'on ne paie qu'une fois.
Celui qui meurt cette année en est quitte pour l'an prochain.
Je suis prêt à rencontrer mon Créateur. Savoir si mon Créateur, Lui, est prêt à subir cette épreuve, c'est une autre affaire.
Je suis prêt à rencontrer mon Créateur, quant à savoir s'il est préparé à l'épreuve de me voir, c'est une autre histoire.
Je ne me couche jamais la nuit sans penser que, jeune comme je suis, je ne vivrai peut-être pas pour voir un autre jour.
Je ne sais pas ce qui m'inquiète à propos de la mort : sans doute les horaires.