• La première lecture est au lecteur ce que l'improvisation est à l'orateur.
    L'art de lire, éd. Armand Colin
  • Lire, c'est penser avec un autre, penser la pensée d'un autre, et penser la pensée, conforme ou contraire à la sienne, qu'il nous suggère.
    L'art de lire, éd. Armand Colin
  • Le critique doit inviter à relire ou à repenser sa lecture.
    L'art de lire, éd. Armand Colin
  • Pour voyager loin, il n'y a pas de meilleur navire qu'un livre.
  • Un livre s'immisce dans votre vie de manière très profonde, car l'expérience de la lecture n'est pas passive.
    O Magazine, 2003
  • La lecture reste une porte magique sur l'imaginaire tout en nous interrogeant sur nous, et notre univers.
  • Dans un roman, chaque page lue est une minute d'évasion offerte à votre âme. Ce n'est jamais du temps perdu, rien que de l'enrichissement.
  • Chaque page tournée est un pas vers un nouveau monde.
  • Un bon livre Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d’avoir terminé.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, la lecture était nécessairement une lecture à haute voix.
    La Galaxie Gutenberg (1962)
  • Lire, c'est oser le vertige. On peut lire, comme on s'incline, révérencieux, ébloui par la fulgurance d'un bel esprit.
    Le vieil homme sur la barque, éd. Naïve
  • Je pense que pour être certain d'être lu et relu, je devrais écrire mes romans sur les paquets de corn-flakes.
    Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable, éd. Le Castor Astral
  • On ne lit pas seulement des phrases. On lit tout ce qui, entre les mots, vibre, dans les espaces vierges, les marges blanches. Qu'y a-t-il de plus intime que la lecture ? Ce chuchotement qui nous atteint au plus profond de nous, comme si, tout autour, une nuit accidentelle, était tombée sur le monde et l'avait rendu silencieux. Soudain il n'y a plus rien. Il n'y a plus que ce texte, qui résonne en nous.
    Un temps fou, éd. Stock
  • Nous lisons parce que, même si lire n'est pas indispensable pour vivre, la vie est plus aisée, plus claire, plus ample pour ceux qui lisent que pour ceux qui ne lisent pas.
  • L'exercice jamais clos de la lecture demeure le lieu par excellence de l'apprentissage de soi et de l'autre, découverte non d'une personnalité forme mais d'une identité obstinément en devenir.
    La Littérature, pour quoi faire ?, éd. Collège de France/Fayard