• Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos cœurs. Ils vivent si nous les chérissons, si nous honorons leur mémoire, si nous posons sur leurs tombes les mets qui de leur vivant ont eu leurs préférences, si à intervalles réguliers nous nous recueillons pour communier dans leur souvenir. Quelques mots suffisent à les rameuter, pressant leurs corps invisibles contre les nôtres, impatients de se rendre utiles.
    Moi, Tituba sorcière, éd. Gallimard
  • C'est le plus réjoui qui porte le deuil le plus ostensible.
    Annales
  • Une mort honorable est préférable à une vie honteuse.
    La Vie d'Agricola
  • Il faudra bien, un jour ou l'autre, mourir.
    La Nâ, éd. Gallimard
  • Tout sur terre est un jeu. Une chose éphémère. Nous finissons tous par mourir. Nous finissons tous de la même manière, n'est-ce pas ?
  • La mort est un sommet dramatique, elle implique une tension croissante La mort offre le plus grand drame, la mort a toujours le dernier mot.
    Les grands cinéastes : Fritz Lang, Aurélien Ferenczi, éd. Cahiers du cinéma
  • Je me lève tous les matins et je lis la rubrique nécrologique, si mon nom n'y est pas, je prends mon petit-déjeuner.
  • […] mourir non pas personnellement, mais par l'intermédiaire de tous les autres.
    Thomas l'obscur, éd. Gallimard
  • Quand on meurt à cent ans, on n'éprouve peut-être rien de plus que la peur qui, à six ans, nous saisissait lorsque, le soir, notre mère venait éteindre la lumière.
    Meursault, contre-enquête, éd. Gallimard
  • Lorsque je me présenterai devant Dieu à la fin de ma vie, j'espère qu'il ne me restera plus un seul talent et que je pourrai dire : "J'ai utilisé tout ce que tu m'as donné".
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