• La politique n'est pas seulement l'art du possible. Il est des moments où elle devient l'art de rendre possible ce qui est nécessaire.
  • Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français (...) Patrie des Lumières et des droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.
    A propos de la Rafle du Vel d'Hiv', 16 juillet 1995
  • Les anniversaires ne valent que s'ils constituent des ponts jetés vers l'avenir.
  • La politique, ça ne consiste pas à suivre le courant, mais à indiquer le cap.
  • On greffe de tout aujourd'hui : des reins, des bras, un cœur, sauf des couilles, par manque de donneurs.
  • Pour un homme politique, le fait de trébucher est quelque chose de profondément humain.
  • Le pessimisme ouvre la voie à tous les renoncements.
    La France pour tous, NiL Éditions
  • Les deux plus beaux jours de la vie d'un premier ministre, c'est le premier quand on arrive à Matignon et surtout le second, quand on s'en va.
  • Le rêve est une des dimensions essentielles de l'existence et la poésie permet ce rêve.
  • Nous avons saigné l'Afrique pendant quatre siècles et demi. Ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; après, on a dit : les Africains ne sont bons à rien. Après s'être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons.
    Sommet France-Afrique de janvier 2001, à Yaoundé, au Cameroun
  • Les anciens savaient que la clé des songes est aussi celle de l'équilibre et du bonheur, et recommandaient la pratique de la sieste.
  • Être dans le vent, c'est un peu avoir un destin de feuille morte.