Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, est un écrivain d'origine suisse, naturalisé français ( - ). Il est également connu sous les pseudonymes de Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, Diogène. L'œuvre de Blaise Cendrars, poésie, romans, reportages et mémoires, est placée sous le signe du voyage, de l'aventure, de la découverte et de l'exaltation du monde moderne où l'imaginaire se mêle au réel de façon inextricable.
  • C'est dans ce que les Hommes ont de plus commun qu'ils se différencient le plus.
  • Rien n'est admissible, sauf la vie... à condition de la réinventer chaque jour.
  • Le seul fait d'exister est un véritable bonheur.
  • L'humanité vit dans la fiction. C'est pourquoi un conquérant veut toujours transformer le visage du monde à son image. Aujourd'hui, je voile même les miroirs. Tout le restant est littérature. On n'écrit que « soi ».
  • Écrire, ce n'est pas vivre. C'est peut-être survivre.
  • Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Écrire, c'est brûler vif, mais aussi renaître de ses cendres.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • L'interprétation est toujours un arrangement posthume. D'où l'inutilité de la psychanalyse qui coupe les cheveux en quatre et dont l'acrobatie symbolique ne séduit que les âmes malades.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Un écrivain doit travailler dans sa cellule. Tourner le dos… Écrire est une vue de l'esprit. C'est un travail ingrat qui mène à la solitude. On apprend cela à ses dépens.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Le piano guérit de la mélancolie.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • La vie est une sacrée partie. Il n'y a pas de dupe. Le gagnant, le perdant, tous meurent. Il s'agit de crever dans sa peau. Comme dit un proverbe nègre : Le léopard meurt avec ses couleurs.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Un piano c'est le meilleur remède pour l'âme.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Vivre au jour le jour vous remplit d'insouciance.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Écrire c'est se consumer… L'écriture est un incendie qui embrase un grand remue-ménage d'idées et qui fait flamboyer des associations d'images avant de les réduire en braises crépitantes et en cendres retombantes.
    L'Homme foudroyé, éd. Denoël
  • Toute vie n’est qu'un poème, un mouvement. Je ne suis qu'un mot, un verbe, une profondeur, dans le sens le plus sauvage, le plus mystique, le plus vivant.
    La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France