• Ne méprise pas la mort, mais fais-lui bon accueil, comme étant une des choses voulues par la nature.
  • La mort est, telle que la naissance, un mystère de la nature.
    Pensées, IV, 5
  • La mort n'est peut-être qu'un changement de place.
  • Si l'on envisage la mort elle-même, et si, divisant sa notion, on en écarte les fantômes dont elle s'est revêtue, il ne restera plus autre choses à penser, sinon qu'elle est une action naturelle. Or celui qui redoute une action naturelle est un enfant.
  • La mort est une possibilité que chacun porte en soi à chaque instant.
  • Il n'y a qu'une chose certaine dans la vie ; c'est qu'on la perd.
  • La vie est un don du Ciel qu'il faut accepter avec reconnaissance et convertir en joie. La fatigue même est bonne quand on approche de son repos. Elle vous relève de tout désir et invite à entrevoir la mort sans appréhension.
    Que la vie est une fête, éd. gallimard
  • Pour moi, je tiens à ma mort autant qu'à nulle chose au monde et je ne voudrais à aucun prix qu'elle me fût dérobée, escamotée. Un drame sans dénouement n'est pas parfait. L'épreuve est pathétique et c'est là que je m'attends.
    Réflexions sur la vieillesse et la mort, éd. Grasset
  • Mourir, c'est vivre encore un instant, avant de n'être plus. Ô l'ultime démarche ! On ne connaît pas les gens, avant de savoir comment ils se tireront de ce dernier pas.
    Réflexions sur la vieillesse et la mort, éd. Grasset
  • La mort n'est qu'une ultime naissance, le linceul notre dernier lange.
    Réflexions sur la vieillesse et la mort, éd. Grasset
  • Mieux vaut mourir d'un excès de vigueur que d'un manque de vitalité.
    La vertu dépaysée, éd. Gallimard
  • De mourir, ça ne me fait rien. Mais ça me fait de la peine de quitter la vie.
    César, éd. Le Livre de Poche
  • La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité.
    César, éd. Le Livre de Poche
  • Nous disons bien que l'heure de notre mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vaque et lointain.
  • Sans doute mes livres eux aussi, comme mon être de chair, finiraient un jour par mourir. Mais il faut se résigner à mourir. On accepte la pensée que dans dix ans soi-même, dans cent ans ses livres, ne seront plus. La durée éternelle n'est pas plus promise aux œuvres qu'aux hommes.
    Le Temps retrouvé, éd. NRF
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