Delphine Horvilleur, née le 8 novembre 1974, est une écrivaine et femme rabbin française.
  • Genre : Femme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Écrivaine
  • Date de naissance : 8 novembre 1974
  • Le monde ne se répartit pas entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, mais ceux qui font dans leur monde de la place à l'autre et ceux qui refusent d'en faire.
  • Nous aimons croire que les parois sont hermétiques, que la vie et la mort sont bien séparées et que les vivants et les morts n'ont pas à se croiser.
    Vivre Avec Nos Morts, éd. Grasset
  • Il y a toujours entre le monde et le langage un rendez-vous raté, un lapin qu'ils se posent mutuellement. Il faudrait pour qu'ils se retrouvent, au choix, changer de monde ou inventer une autre langue. Mais qui sait faire cela ?
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset
  • Pour se comprendre, il ne faut pas parler la même langue. Il faut toujours rester suffisamment incompréhensible pour avoir une chance de ne pas s'entendre et de mieux se connaître.
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset
  • Il n'y a pas plus binaire qu'un mec qui te dit qu'il ne l'est pas.
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset
  • Que savons-nous des textes dont nous ne savons rien ? De quelle manière sommes-nous les héritiers à la fois des histoires qu'on a lues et de celles qu'on ne nous a pas racontées ?
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset
  • Tout ce que nous construisons solidement finit par s'user ou par disparaître, tandis que ce qui est fragile, éphémère et faillible, laisse paradoxalement des traces indélébiles dans le monde.
    Vivre Avec Nos Morts, éd. Grasset
  • Comprend-on le racisme sans être noir, la lutte contre l'antisémitisme sans origine juive, le combat féministe sans utérus ?
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset
  • Nous sommes pour toujours les enfants de nos parents, des mondes qu'ils ont construits et des univers détruits qu'ils ont pleurés, des deuils qu'ils ont eu à faire et des espoirs qu'ils ont placés dans les noms qu'ils nous ont donnés.
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset
  • Nous sommes aussi, et pour toujours, les enfants des livres que nous avons lus, les fils et filles des textes qui nous ont construits, de leurs mots et de leurs silences.
    Il n'y a pas de Ajar-Monologue contre l'identité, éd. Grasset