• La clémence : une élégance des tyrans pour se faire de la publicité.
  • Le talent est comme un robinet. Quand il est ouvert, on peut écrire. L'inspiration est une farce que les poètes ont inventée pour se donner de l'importance.
  • C'est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles.
  • Le théâtre, c'est le souffleur. D'abord, il n'y a que lui qui sait toute la pièce !
  • Ce qui prouve bien que les femmes savent garder un secret, c'est le nombre considérable de maris qui se disent les maîtres chez eux !
  • Le texte, au théâtre, c'est encore ce qu'il y a de moins important. Ils n'entendent qu'une phrase sur deux.
    Ne réveillez pas Madame...,, éd. Folio
  • Jamais ce que l'on vous donne ne vaudra ce que l'on prend.
    Le Chat bourgeois, Fables
  • Les femmes, c'est comme la soupe, il ne faut pas les laisser refroidir.
    Ornifle ou le Courant d'air, éd. Folio
  • On ne s'aime jamais comme dans les histoires, tout nus et pour toujours. S'aimer, c'est lutter constamment contre des milliers de forces cachées qui viennent de vous ou du monde.
  • L'inspiration, c'est une invention des gens qui n'ont jamais rien créé. Nous entretenons la légende pour nous faire valoir, mais entre nous, c'est un bluff. Le poète ne connaît que la commande.
    Ornifle ou le Courant d'air, éd. Folio
  • Mourir, mourir… Mourir, ce n'est rien. Commence donc par vivre. C'est moins drôle, et c'est plus long.
    Roméo et Jeannette, éd. La Table Ronde
  • C'est plein de disputes un bonheur.
    Antigone, éd. La Table ronde
  • Ce sont toujours nos bons sentiments qui nous font faire de vilaines choses.
  • Il y l'amour. Et puis il y a la vie, son ennemie.
    Ardèle ou la Marguerite
  • On n'est vieux que le jour où on le décide.
    La valse de Toréadors, éd. La Table Ronde