• Le courage c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir mais de n'en pas être accablé et de continuer son chemin.
    Discours du 30 juillet 1903 au lycée d'Albi.
  • L'affirmation de la paix est le plus grand des combats.
  • L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'invincible espoir.
  • On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on enseigne et on ne peut qu'enseigner que ce que l'on est.
  • Les progrès de l'humanité se mesurent aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous.
  • L'histoire humaine n'est qu'un effort incessant d'invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création.
  • Quel que soit l'être de chair et de sang qui vient à la vie, s'il a figure d'homme, il porte en lui le droit humain.
  • Le travail devrait être une fonction et une joie ; il n'est bien souvent qu'une servitude et une souffrance. Il devrait être le combat de tous les hommes unis contre les choses, contre les fatalités de la nature et les misères de la vie ; il est le combat des hommes entre eux, se disputant les jouissances par toutes les violences de la concurrence illimitée.
    Action socialiste / Au clair de lune (1899)
  • Il est bien vrai que la beauté de la science et de l'art est consolatrice.
  • Le premier des droits de l'homme, c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.
  • Il faut rompre le cercle de haine où la guerre tourne après la guerre en un mouvement sans issue et sans fin où le droit et la violence, sous la même livrée sanglante, ne se discerneront presque plus l'un de l'autre.
    Discours à la jeunesse prononcé à Albi en Juillet 1903
  • Le courage est d'aller à l'idéal tout en comprenant le réel.
    Discours aux lycées d'Albi, 1903
  • La République, c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté.