• Il faut avant de donner la vie, l'aimer et la faire aimer.
  • [...] c'est sous la pression de l'angoisse, à cause d'une peur enfantine d'avoir froid, d'être seul et de mourir, que deux êtres se précipitent l'un vers l'autre, s'embrassent, s'étreignent, joue contre joue, se prennent, s'unissent et jettent dans le monde de nouveaux êtres humains.
    Le dernier été de Klingsor, éd. Calmann-Lévy
  • On tient toujours du lieu dont on vient.
    La souris métamorphosée en fille
  • Nous naissons, pour ainsi dire, en deux fois : l'une pour exister, et l'autre pour vivre ; l'une pour l'espèce et l'autre pour le sexe.
    Émile ou de l'éducation
  • Faute de renseignements plus précis, personne, à commencer par moi, ne savait ce que j'étais venu foutre sur terre.
    Les Mots, éd. Gallimard
  • Les hommes naissent libres et égaux en droit. Après ils se démerdent !
  • L'accent du pays où l'on est né demeure dans l'esprit et dans le coeur, comme dans le langage.
    Maximes
  • La mort n'est qu'une ultime naissance, le linceul notre dernier lange.
    Réflexions sur la vieillesse et la mort, éd. Grasset
  • Procréer, c'est susciter la génération suivante qui innocemment, mais inexorablement, repousse la précédente au néant. [...] L'enfant envoie ses géniteurs au rebut, aussi naturellement qu'il a accepté d'eux ce qu'il lui fallait pour pousser. Dès lors il est vrai que l'instinct qui incline les sexes l'un vers l'autre est un instinct de mort.
    Vendredi ou les Limbes du Pacifique, éd. Gallimard
  • Avoir un enfant, c'est manifester un accord absolu avec l'homme. Si j'ai un enfant, c'est comme si je disais : je suis né, j'ai goûté à la vie et j'ai constaté qu'elle est si bonne qu'elle mérite d'être multipliée.
    La valse aux adieux, éd. Gallimard
  • Il faut pleurer les hommes à leur naissance et non pas à leur mort.
    Lettres persanes
  • Les hommes naissent tous libres et égaux en droits. Qu'on me pardonne mais c'est une phrase que j'ai beaucoup de mal à dire sans rire.
  • Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.
    Fureur et mystère, À la santé du serpent, VII (1948)
  • La vie ne produit pas de jouissance plus haute que celle de la donner.
    Aërt (1897)
  • Naître, c'est seulement commencer à mourir.
    Poésies diverses