Joseph Conrad ( - ), de son vrai nom Teodor Józef Konrad Korzeniowski h. Nałęcz, est un écrivain anglais d'origine polonaise. A 17 ans, il s'embarque à Marseille comme mousse sur un voilier. Après quatre années d'apprentissage en France, il entre dans la marine marchande britannique et va y demeurer plus de seize ans. Il publia son premier roman en 1896 mais ne connut son premier succès qu'en 1913.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Britannique
  • Profession, récompense : Écrivain
  • Date de naissance : 3 décembre 1857
  • Date de décès : 3 août 1924
  • Comme s'il passait, dans sa grandeur et sa puissance, les communes vertus, l'océan n'a ni compassion, ni foi, ni loi, ni mémoire.
    Le Miroir de la mer
  • L'océan a la nature sans scrupule d'un féroce autocrate dépravé par une perpétuelle adulation. Il ne peut souffrir la moindre apparence de défi, et n'a jamais cessé d'être l'irréconciliable ennemi des navires et des hommes depuis que les navires et les hommes ont eu l'audace inouïe de défier ensemble sur les flots son front irrité.
    Le Miroir de la mer
  • L'amour qu'inspirent les navires diffère profondément de celui que les hommes ressentent pour toute autre oeuvre de leurs mains - l'amour qu'ils portent à leurs demeures, par exemple - en ce qu'il n'est pas entaché par l'orgueil de la possession.
    Le Miroir de la mer
  • Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail, l'occasion de se découvrir soi-même.
  • Chacun de nous a un ange gardien, chacun de nous a également un diable familier.
  • Tous les hommes sont frères et comme tels savent trop de choses sur leur compte réciproque.
  • On juge un homme sur ses ennemis aussi bien que sur ses amis.
  • Car il n'est rien de mystérieux pour un marin en dehors de la mer elle-même, qui est maîtresse de son existence et aussi impénétrable que la Destinée.
    Au cœur des ténèbres
  • Apparemment, il y a un stade de développement où le progrès cesse d'être un progrès, non seulement dans les affaires, le sport, ou le merveilleux artisanat des hommes, mais surtout dans leurs demandes, leurs désirs, dans leurs aspirations morales et spirituelles.
    Autres écrits sur la mer
  • Un idéal n'est souvent qu'une vision flamboyante de la réalité.
    Fortune