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Dans la véritable amitié, celui qui donne est l'obligé ; tout y est abandon : deux âmes n’en font qu'une.
Dans la véritable amitié, celui qui donne est l'obligé ; tout y est abandon : deux âmes n’en font qu'une.
Je veux qu'on agisse et qu'on allonge les offices de la vie tant qu'on peut ; et que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d'elle, et encore plus de mon jardin imparfait.Essais
Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors ; voire et quand je me promène solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude et à moi.Essais
Ce sont les plaisirs simples et non les vaines possessions qui mènent au bonheur.
On ne boit pas, on donne un baiser à son verre et le vin rend une caresse.
La haine, ça ne s'expire pas, ça asphyxie un peu chaque jour.
L'homme est malmené non pas tant par les événements que, surtout, par ce qu'il pense des événements.
La philosophie, on a grand tort de la peindre inaccessible aux enfants.Essais
Nous ne sommes savants que de la science présente.
Mais tu ne meurs pas de ce que tu es malade ; tu meurs de ce que tu es vivant.Essais
Il n'est passion qui ébranle tant la sincérité des jugements comme la colère.Essais
Les choses ne sont pas si douloureuses ni difficiles d'elles-mêmes ; mais notre faiblesse et lâcheté les font telles.Essais
Notre vie n'est que mouvement.
Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarité nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel, qu'elles effacent et ne retrouvent la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer, qu'en répondant : Parce que c'était lui ; parce que c'était moi.Essais
J'ai vu en mon temps cent artisans, cent laboureurs, plus sages et plus heureux que des recteurs de l'université.