• Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu'elle s'attire... mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne.
    Journal d'un curé de campagne, éd. Plon
  • [...] nous ne sommes qu'une espèce parmi tant d'autres. Ajoutons, en passant, que, face aux extinctions multipliées d'espèces dont nous sommes aujourd'hui responsables, nous mériterions, seuls, le qualificatif d'espèce hautement nuisible à l'harmonie et à la préservation de la biodiversité.
    Chroniques du ciel et de la vie, éd. du Seuil France Culture
  • S'humaniser ou périr : ainsi pourrions-nous présenter l'enjeu auquel nous voilà confrontés. La sixième extinction pourrait se terminer non pas par une passivité qui nous mènerait à une inéluctable disparition, mais par une réaction vigoureuse qui, en nous décidant à stopper l'hécatombe des espèces que nous sacrifions actuellement, nous épargnerait nous aussi d'appartenir un jour à la liste des espèces disparues.
    Chroniques du ciel et de la vie, éd. du Seuil France Culture
  • Ce n'est pas la Terre qui est en danger ; elle va continuer à tourner sur elle-même et autour du Soleil. Ce n'est même pas la vie qui est menacée. Elle est robuste et les espèces ont déjà connu cinq extinctions majeures. C'est nous (humains) qui sommes en péril...
  • Une question fondamentale se pose d'une façon de plus en plus pressante : la crise planétaire contemporaine prendra-t-elle fin grâce à l'action déterminée des Terriens ou par leur disparition ?