• Le nationalisme est une maladie infantile. C'est la rougeole de l'humanité.
  • Je hais violemment l'héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable.
  • Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres.
    Lettres, Notes et Carnets, éd. Plon
  • Être patriote, c'est croire que votre pays a raison parce que vous y êtes né.
  • J'entends avant tout par nationalisme cette façon d'imaginer que les hommes peuvent être l'objet d'une classification semblable à celle des insectes, et que des millions ou des dizaines de millions d'entre eux peuvent ainsi être, en bloc et avec une parfaite assurance, étiquetés comme bons ou mauvais. […] Le nationalisme est indissociable de la soif de pouvoir. Le souci constant de tout nationaliste est d'acquérir plus de pouvoir et de prestige non pour lui-même mais pour la nation ou l'entité au profit de laquelle il a choisi de renoncer à son individualité propre.
    Notes sur le nationalisme
  • Le nationalisme est la culture de l'inculte, la religion de l'esprit de clocher et un rideau de fumée derrière lequel nichent le préjugé, la violence et souvent le racisme.
    Les enjeux de la liberté, Ed. Gallimard
  • Le patriotisme, c'est l'amour des siens. Le nationalisme, c'est la haine des autres.
    Éducation européenne, éd. Gallimard
  • La haine, celle de l'impuissance, est en eux à l'extrême droite, ce qui est naturel dans le nationalisme.
    Pour Sganarelle, éd. Gallimard
  • L'histoire de ce siècle a prouvé d'une manière sanglante et définitive que l'alibi nationaliste est toujours invoqué par les fossoyeurs de la liberté, qu'aucun droit de la personne humaine n'est toléré sur les voies triomphales des « bâtisseurs pour mille ans », des géniaux pères des peuples », et des « épées de l'islam », et qu'avec un peu d'habilité, un bon Parti au départ, une bonne police à l'arrivée et un rien de lâcheté chez l'adversaire, il n'est que trop facile de disposer d'un peuple au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
  • Aux personnes privées d'une identité sociale claire, le fascisme éternel répond qu'elles ont pour seul privilège, plutôt commun, d'être nées dans un même pays. C'est l'origine du nationalisme.
    Reconnaître le fascisme, éd. Grasset
  • N'est-ce pas la vertu première du nationalisme que de trouver pour chaque problème un coupable plutôt qu'une solution ?
    Les Identités meurtrières, éd. Grasset