Umberto Eco (), est un universitaire, sémiologue, essayiste et romancier italien reconnu pour ses contributions intellectuelles et littéraires. Né à Alexandrie, en Italie, il obtient un doctorat en philosophie en 1954 à l'université de Turin. Sa carrière académique s'est concentrée sur la sémiotique, l'étude des signes et des symboles, un domaine qu'il a largement documenté dans des ouvrages tels que La Structure absente (1968) et Le Signe (1975). Parallèlement, Umberto Eco a marqué la littérature mondiale avec des romans érudits mêlant histoire, philosophie et mystère. Son premier roman, Le Nom de la rose (1980), un thriller médiéval devenu un best-seller international, lui a valu une reconnaissance durable, dont le prix Médicis étranger en 1982. Il également l'auteur de Le Pendule de Foucault (1988).
  • La caractéristique principale des gens c'est qu'ils sont prêts à tout croire. D'ailleurs comment l'Église aurait-elle pu résister pendant presque deux mille ans sans la crédulité universelle ?
    Umberto Eco
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  • Le diable n'est pas le principe de la matière, le diable est l'arrogance de l'esprit ; la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute.
    Umberto Eco
    Le Nom de la rose, éd. Grasset
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  • La laideur est relative aux époques, l'inacceptable d'hier peut devenir l'acceptable de demain.
    Umberto Eco
    Histoire de la laideur (2007)
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  • Chaque fois qu'un politicien émet des doutes quant à la légitimité du parlement, on flaire l'odeur du fascisme primitif.
    Umberto Eco
    Reconnaître le fascisme, éd. Grasset
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  • Le diable n'est pas le principe de la matière, le diable est l'arrogance de l'esprit, la foi sans le sourire, la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute.
    Umberto Eco
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  • Le football est un sport qui demande une grande intelligence, surtout pour les spectateurs.
    Umberto Eco
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  • Si, par exemple, nous considérons les livres comme des médicaments, nous comprenons qu'il est bon d'en avoir plusieurs à la maison plutôt que quelques-uns : quand on veut se sentir mieux, alors on va au "placard à pharmacie" et on choisit un livre. Un livre aléatoire, mais le bon livre pour le moment.
    Umberto Eco
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  • J'ai une mémoire fantastique pour oublier les choses.
    Umberto Eco
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  • Autrefois, j'étais indécis, mais à présent, je n'en suis plus très sûr.
    Umberto Eco
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  • Ceux qui ne lisent pas n'auront vécu qu'une seule vie à 70 ans : la leur. Le lecteur aura vécu 5 000 ans : il y a eu quand Caïn a tué Abel, quand Renzo a épousé Lucia, quand Leopardi admirait l'infini... car la lecture est une immortalité à l'envers.
    Umberto Eco
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  • Le fascisme est toujours autour de nous, parfois en civil. Le fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes. Notre devoir est de le démasquer, de montrer du doigt chacune de ses nouvelles formes.
    Umberto Eco
    Reconnaître le fascisme, éd. Grasset
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  • Aux personnes privées d'une identité sociale claire, le fascisme éternel répond qu'elles ont pour seul privilège, plutôt commun, d'être nées dans un même pays. C'est l'origine du nationalisme.
    Umberto Eco
    Reconnaître le fascisme, éd. Grasset
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  • Le livre est comme la cuillère, le marteau, la roue ou le ciseau. Une fois que vous les avez inventés, vous ne pouvez pas faire mieux.
    Umberto Eco
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  • La télévision a promu l'idiot du village, auquel le spectateur se sentait supérieur. Le drame d'Internet, c'est qu'il est en train de faire de l'idiot du village un porteur de vérité.
    Umberto Eco
    L'Espresso, chronique (2015)
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  • Le fascisme éternel se déploie et recherche le consensus en exploitant la peur innée de la différence et en l'exacerbant. Le fascisme éternel est raciste par définition.
    Umberto Eco
    Reconnaître le fascisme, éd. Grasset
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