Umberto Eco (), est un universitaire et romancier italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l'esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il s'est fait connaître du grand public pour ses romans « Le Nom de la rose (1980) », prix Médicis étranger en 1982 et «Le Pendule de Foucault (1988) ».
  • Un signe, c'est quelque chose qui fait venir dans la tête des autres ce qu'il y avait dans la mienne. Cette belle définition n'a rien à voir avec la réalité, elle est vraie, même si le monde n'existe pas.
    Philosophie Magazine - n°65 décembre 2012/janvier 2013
  • La traduction est une forme d'interprétation et toute interprétation relève d'un contexte historique qui change. Mais sous la traduction, il y a l'oeuvre qui traverse les époques. Cela vaut dans tous les arts : musique, sculpture, peinture. Il faut constamment les restaurer, c'est-à-dire les réinterpréter !
    Philosophie Magazine - n°65 décembre 2012/janvier 2013
  • La mémoire est l'art de conjuguer le souvenir et l'oubli
  • La peur de mourir donne du souffle au souvenir.
  • Qui n'a pas de souvenirs propres les trouve dans l'art.
  • L'important ce n'est pas tellement d'avoir des souvenirs, c'est toujours de régler ses comptes avec eux.
  • Je crois au point d'interrogation.
  • La fonction essentielle d'une bibliothèque est de favoriser la découverte de livres dont le lecteur ne soupçonnait pas l'existence et qui s'avèrent d'une importance capitale pour lui.
  • Chaque écrivain raconte toujours une même obsession.
  • On respecte les livres en les utilisant et non en les laissant de côté.
  • Tous les grands écrivains sont des grands lecteurs de dictionnaires : ils nagent à travers les mots.
  • Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant, ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui ils ont le même droit à la parole qu'un prix Nobel.
  • L'excès d'information équivaut au bruit. Le pouvoir politique dans nos pays l'a bien compris. La censure ne s'exerce plus par rétention ou élimination, mais par profusion. Pour détruire une nouvelle, il suffit aujourd'hui d'en pousser une autre juste derrière.