• Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.
    Confessions, Ed. Albin Michel
  • Dieu nie le monde, et moi je nie Dieu ! Vive rien puisque c'est la seule chose qui existe !
  • Il ne faut pas être plus pressé que Dieu et tout ce qui prétend accélérer l'ordre immuable qu'il a établi une fois pour toutes conduit à l'hérésie.
  • Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois.
  • Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains.
  • Ce qui m'intéresse vraiment, c'est de savoir si Dieu avait le choix dans la création du monde.
  • Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives.
    Lettre à Éric Gutkind, 3 janvier 1954
  • Nous ne nous appartenons pas plus à nous-mêmes que ne nous appartient ce que nous possédons. Nous sommes la propriété de Dieu.
  • Combien avaient raison les Anciens qui n'avaient qu'un même dieu pour les marchands et les voleurs.
  • Le monde est mal fait parce que Dieu l'a créé tout seul. Il aurait consulté deux ou trois amis... Le monde serait parfait.
    Notes et pensées (1857-1922)
  • Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans juge.
    Histoire des Girondins (1847)
  • Ou bien Dieu veut éliminer le mal et ne le peut ; ou il le peut et ne le veut ; ou il ne le veut ni ne le peut ; ou il le veut et le peut. S'il le veut et ne le peut, il est impuissant, ce qui ne convient pas à Dieu ; s'il le peut et ne le veut, il est méchant, ce qui est étranger à Dieu. S'il ne le peut ni le veut, il est à la fois impuissant et méchant, il n'est donc pas Dieu. S'il le veut et le peut, ce qui convient seul à Dieu, d'où vient donc le mal, ou pourquoi Dieu ne le supprime-t-il pas ?
    L'esprit de l'athéisme, Introduction à une spiritualité sans Dieu, éd. Albin Michel
  • Se passer de Dieu... Je veux dire : se passer de l'idée de Dieu, de la croyance en une Providence attentive, tutélaire et rémunératrice... n'y parvient pas qui veut.
  • La grande promesse des temps à venir, redonner de la divinité à l'homme.
    Terre des hommes, éd. Gallimard
  • Entre Dieu existe et Dieu n'existe pas, s'étend tout un champ immense que traverse à grand-peine le vrai sage.
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