James Arthur Baldwin (2 août 1924 - 1er décembre 1987) est un écrivain, poète, essayiste et dramaturge américain.
  • On ne peut pas changer tout ce qu'on affronte, mais rien ne peut changer tant qu'on ne l'affronte pas.
  • Il y a une telle foule de façons pour l'homme de se rendre odieux qu'il y a de quoi en avoir le tournis. Mais la façon de se rendre réellement odieux reste pour lui de mépriser la souffrance de son prochain.
  • Ceux qui pensent qu'il est impossible d'agir sont généralement interrompus par ceux qui agissent.
  • L'argent est en tous points comme le sexe. On n'arrête pas d'y penser quand on en manque et on pense à autre chose quand on en a.
  • Une phrase n'est bien construite que si elle est écrite de telle manière que personne ne remarque qu'elle a été construite.
  • J'imagine que l'une des raisons pour lesquelles les gens s'accrochent si obstinément à leur haine, c'est parce qu'ils sentent qu'une fois que la haine aura disparu, ils seront obligés de faire face à la douleur.
    Moi et ma maison, Harper's (novembre 1955)
  • Tout changement réel implique l'éclatement du monde tel qu'on l'a toujours connu, la perte de tout ce qui a donné une identité, la fin de la sécurité.
    Faulkner et la déségrégation, Partisan Review (automne 1956)
  • Quiconque a déjà lutté contre la pauvreté sait combien il est extrêmement coûteux d'être pauvre.
    Fifth Avenue, Uptown : une lettre de Harlem, Esquire (juillet 1960)
  • L'art ne serait pas important si la vie ne l'était pas, et la vie est importante.
    Entretien avec James Baldwin (1961)
  • L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons. L'amour est une bataille, l'amour est une guerre, l'amour grandit.
  • Vous pensez que votre douleur et votre chagrin sont sans précédent dans l'histoire du monde, mais vous vous mettez à lire. Ce sont les livres qui m'ont appris que les choses qui me tourmentaient le plus étaient celles-là mêmes qui me reliaient à tous les gens qui étaient en vie, ou qui l'avaient été.
  • Je ne peux pas être pessimiste parce que je suis vivant.
  • La liberté n'est pas quelque chose que l'on peut donner, la liberté est quelque chose que les gens prennent ; et ils sont aussi libres qu'ils désirent être libres.
  • Le paradoxe de l'éducation, c'est qu'en devenant conscient on se met à examiner la société dans laquelle on est éduqué.
  • Un artiste est une sorte d'historien émotionnel... Son rôle est de vous faire comprendre la fatalité et la gloire qu'il y a à connaître qui vous êtes et ce que vous êtes. Il doit le dire, parce que personne d'autre n'en est capable, ce que c'est que d'être en vie.
    Destin et gloire de savoir qui tu es (propos cités par Jane Howard)