• Il ne peut y avoir pour l'esprit humain que deux univers possibles : celui du sacré et celui de la révolte.
    L'Homme révolté, éd. Gallimard
  • Le révolté ne demande pas la vie, mais les raisons de vivre. La révolte est le fait de l'homme informé, qui possède la conscience de ses droits.
    L'Homme révolté, éd. Gallimard
  • Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble mais ce qu'elle exige.
    L'Homme révolté
  • Plutôt mourir debout que de vivre à genoux.
    L'Homme révolté, éd. Gallimard
  • La révolte n'est nullement une revendication de liberté totale. Au contraire, la révolte fait le procès de la liberté totale. Elle conteste justement le pouvoir illimité qui autorise un supérieur à violer la frontière interdite. Loin de revendiquer une indépendance générale, le révolté veut qu'il soit reconnu que la liberté a ses limites partout où se trouve un être humain [...]. Le révolté exige sans doute une certaine liberté pour lui-même; mais en aucun cas, s'il est conséquent, le droit de détruire l'être et la liberté d'un autre. Il n'humilie personne. La liberté qu'il réclame, il la revendique pour tous; celle qu'il refuse, il l'interdit à tous.
    L'Homme révolté, éd. Gallimard
  • La révolte est l'une des dimensions essentielles de l'homme.
    L'Homme révolté, éd. Gallimard
  • Le révolté, au sens étymologique, fait volte-face. Il marchait sous le fouet du maître. Le voilà qui fait face. Il oppose ce qui est préférable à ce qui ne l'est pas. Toute valeur n'entraîne pas la révolte, mais tout mouvement de révolte invoque tacitement une valeur.
    L’homme révolté, éd. Gallimard
  • L'art et la révolte ne mourront qu'avec le dernier homme.
    L'Homme révolté, éd Gallimard
  • Je crois qu’il y a des résistances honnêtes et des rébellions légitimes.
  • En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d'ancêtres.
  • Le droit à l'insurrection n'appartient à personne, ou il appartient à tous. Aucune classe ne peut faire de l'insurrection un monopole.
  • Toutes les doctrines, toutes les écoles, toutes les révoltes, n'ont qu'un temps.
  • Les révoltes qui se manifestent par les armes, on peut les mater. Celles qui naissent et se propagent par l'esprit sont insaisissables.
  • Ils ne se révolteront que lorsqu'ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés.
  • Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu'elles soient opprimés. Aussi longtemps qu'elles n'ont pas d'élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu'elles sont opprimées.