Le Grand prix Jean-Giono, instauré en 1990 par la femme et la fille de l’écrivain éponyme à l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, est une distinction littéraire d’exception.
Chaque année, Il distingue un auteur de fiction de langue française en mettant en lumière son dernier ouvrage publié. Cette célébration littéraire, née de l’amour et du respect envers l’héritage de Jean Giono, vise à honorer les écrivains qui ont marqué la scène littéraire francophone.
La fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent a soutenu le prix de 1992 à 2018 en le dotant de la somme de 10 000 euros.
Les lauréats du Grand Prix Jean Giono depuis 1990
- 2023 : Gaspard Koenig pour Humus (éd. de l’Observatoire)
- 2022 : Sandrine Collette pour On était des loups (éd. J.C. Lattès)
- 2021 : Frédéric Verger pour Sur les toits (éd. Gallimard)
- 2020 : Franck Bouysse pour Buveurs de vent (éd. Albin Michel)
- 2019 : Jean-Luc Coatalem pour La Part du fils (éd. Stock)
- 2018 : Paul Greveillac pour Maîtres et Esclaves (éd. Gallimard)
- 2017 : Jean-René Van der Plaetsen pour La Nostalgie de l’honneur (éd. Grasset)
- 2016 : Alain Blottière pour Comment Baptiste est mort (éd. Gallimard)
- 2015 : Charif Majdalani pour Villa des femmes (éd. du Seuil)
- 2014 : Fouad Laroui pour Les Tribulations du dernier Sijilmassi (éd. Julliard)
- 2013 : Pierre Jourde pour La Première Pierre (éd. Gallimard)
- 2012 : François Garde pour Ce qu’il advint du sauvage blanc (éd. Gallimard)
- 2011 : Metin Arditi pour Le Turquetto (éd. Actes Sud)
- 2010 : Charles Dantzig pour Pourquoi lire ? (éd. Grasset)
- 2009 : Dominique Fernandez pour Ramon (éd. Grasset)
- 2008 : Amélie Nothomb pour Le Fait du prince (éd. Albin Michel)
- 2007 : Jacques Chessex pour Le Vampire de Ropraz (éd. Grasset)
- 2006 : Pascal Quignard pour Villa Amalia (éd. Gallimard)
- 2005 : Danièle Sallenave pour La Fraga (éd. Gallimard)
- 2004 : Pierre Moinot pour Coup d’État (éd. Gallimard)
- 2003 : Robert Merle pour Le Glaive et les Amours (éd. de Fallois)
- 2002 : Serge Rezvani pour L’Amour en face (éd. Actes Sud)
- 2001 : Jean Raspail pour Adiós, Tierra del Fuego (éd. Albin Michel)
- 2000 : Ahmadou Kouroumapour Allah n’est pas obligé (éd. du Seuil)
- 1999 : Jean d’Ormesson pour Le Rapport Gabriel (éd. Gallimard)
- 1998 : Sylvie Germain pour Tobie des marais (éd. Gallimard)
- 1997 : Jean-Marie Le Clézio pour Poisson d’or (éd. Gallimard)
- 1996 : Michel Déon pour La Cour des grands (éd. Gallimard)
- 1995 : Vladimir Volkoff pour Le Grand Tsar blanc (éd. de Fallois)
- 1994 : Jacques Laurent pour L’Inconnu du temps qui passe (éd. Grasset)
- 1993 : Félicien Marceau pour La Terrasse de Lucrezia (éd. Gallimard)
- 1992 : François Nourissier pour Gardien des ruines (éd. Grasset)
- 1991 : Michel Calonne pour Les Enfances (éd. Viviane Hamy)
- 1990 : Yves Beauchemin pour Juliette Pomerleau (éd. de Fallois)
