• J'écris un peu avec une main d'aveugle, j'écris en lançant ma main dans le noir du langage pour trouver les mots qui vont éclairer, me soutenir, me faire continuer et m'aider à vivre.
    La Grande Librairie, France 5, 4 décembre 2019
  • Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.
    La plus que vive, éd Gallimard
  • Le tremblement d'un pétale quand une goutte de pluie le heurte : c'est cette vibration que je cherche dans l'écriture, l'imperceptible inquiétude de l'âme en paix.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Aujourd'hui mon amour je suis trop fatigué pour t'écrire. Tu trouveras dans ton coeur une lettre de plusieurs pages, remplie de silence. Lis-la lentement. La lumière de ce jour l'a écrite en mon nom.
  • Je pense que l'écriture est un travail de guérison. Elle a à voir avec quelque chose qui relève de la guérison. Pas uniquement ma propre guérison mais une guérison de la vie. De la vie souffrante. De la vie mise à mal par les conditions modernes.
  • En partageant la joie, vous la multipliez. Et écrire, c'est partager pour multiplier.
  • C'est pour ça qu'on écrit. Ce ne peut être que pour ça, et quand c'est pour autre chose c'est sans intérêt : pour aller les uns vers les autres.
  • Entre moi et le monde, une vitre. Écrire est une façon de la traverser sans la briser.
  • Écrire c'est ne rien oublier de ce que le monde oublie.
  • Je tiens le feutre loin de sa pointe. Si j'appuie trop, ma phrase se brise.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Il y a très peu de différence entre mourir et écrire.
    La Part manquante, éd. Gallimard
  • Un visage vraiment humain, c'est à la fois le plus beau papier et la plus belle écriture du monde, je ne fais en écrivant, que recopier ce qui est écrit.
  • Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne.
    La Retraite sentimentale (1907)
  • Choisir, noter ce qui fut marquant, garder l'insolite, éliminer le banal, ce n'est pas mon affaire, puisque la plupart du temps, c'est l'ordinaire qui me pique et me vivifie.
    Le Fanal bleu (1949)
  • On écrit pour en finir avec soi-même mais dans le désir d'être lu, pas moyen d'échapper à cette contradiction.
    Le dictateur et le hamac, éd. Gallimard
  • «
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • ...
  • 25
  • »

Thèmes connexes