• Je m'abandonne à l'adorable allure : lire, vivre où mènent les mots.
    L'amateur de poèmes
  • Pour un poète il ne s'agit jamais de dire qu'il pleut, il s'agit de créer la pluie.
  • Les grandes flatteries sont muettes.
  • L'homme est un animal enfermé à l'extérieur de sa cage.
  • Qui sait si la première leçon de biologie que l'homme a pu se former n'est pas celle-ci : il est possible de donner la mort.
  • Qu'est-ce qu'un jour sans ton visage ? Un jour de plus n'est qu'un vain paysage.
  • Modestes sont ceux en qui le sentiment d'être d'abord des hommes l'emporte sur le sentiment d'être soi-même. Ils sont plus attentifs à leur ressemblance avec le commun qu'à leur différence et singularité …
    Œuvres, Tome 3
  • L'éducation ne se borne pas à l'enfance et à l'adolescence. L'enseignement ne se limite pas à l'école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation, et un éducateur à la fois sévère et dangereux.
  • La politique fut d'abord l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. À une époque suivante, on y adjoignit l'art de contraindre les gens à décider sur ce qu'ils n'entendent pas.
  • Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'opinion publique.
    Œuvres I
  • L'homme de génie est celui qui m'en donne.
  • Un État est d'autant plus fort qu'il peut conserver en lui ce qui vit et agit contre lui.
  • Le diplôme est l'ennemi mortel de la culture.
  • La santé, c'est le silence des organes.
  • Dans toute carrière, une fois qu'on a construit son personnage et que le bruit qu'il fait revient à son auteur et lui enseigne qui il est, celui-ci joue son personnage ou plutôt son personnage le joue et ne le lâche plus.