Albert Schweitzer (14 janvier 1875 – 4 septembre 1965) est un médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien. Né à Kaysersberg, il grandit dans une famille cultivée et entreprend des études en théologie, philosophie et musique à Strasbourg, Paris et Berlin. Expert de l'œuvre de Johann Sebastian Bach, il devient organiste et écrit des ouvrages musicologiques de référence. En parallèle, Schweitzer s'engage dans une réflexion éthique, développant le concept de "Respect de la vie" qui guidera son action. À l'âge de 30 ans, il décide de se consacrer à la médecine et obtient un diplôme pour œuvrer en Afrique. En 1913, il fonde un hôpital à Lambaréné, au Gabon, où il soigne des milliers de patients dans des conditions précaires. Prix Nobel de la paix en 1952, Schweitzer est reconnu pour son dévouement humanitaire, son œuvre philosophique et son engagement en faveur de la paix et des droits humains. Pour aller plus loin : Association Française des Amis d'Albert Schweitzer
  • L'idée fondamentale du bien est donc qu'il consiste à préserver le vie, à la favoriser, à vouloir la porter à sa plus haute valeur, et que le mal consiste à anéantir la vie, la léser, l'entraver dans son épanouissement.
    Communication à l'Académie des Sciences Morales et Politiques, 20 octobre 1952
  • La pensée qui est parvenue à la véritable profondeur est humble. Sa seule préoccupation est que la flamme de vérité qu'elle entretient brûle du feu le plus ardent et le plus pur, et non de savoir jusqu'où pénètre sa vérité.
    Les Grands penseurs de l'Inde, éd. Payot
  • Donner l'exemple n'est pas le principal moyen d'influencer les autres, c'est le seul moyen.
  • Que chacun s'efforce, dans le milieu où il se trouve, de témoigner à l'autre une véritable humanité. L'avenir du monde dépende de cela.
  • La dépression n'est pas une faiblesse, elle est une forme de fatigue qui affecte l'âme, l'esprit et le corps.
  • Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
  • La seule possibilité de donner un sens à son existence, c'est d'élever sa relation naturelle avec le monde à la hauteur d'une relation spirituelle.
  • Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez.
  • Occupés par leur désir d'atteindre la lune, les hommes ont échoués à voir les fleurs qui s'épanouissent à leurs pieds.
  • Lorsqu'on me demande si je suis pessimiste ou optimiste, je réponds qu'en moi la connaissance est pessimiste, mais le vouloir et l'espoir sont optimistes.
  • La vérité n'a pas d'heure, elle est de tous les temps, précisément lorsqu'elle nous paraît inopportune.
    A l'orée de la forêt vierge, éd. Payot
  • Parfois notre lumière s'éteint, puis elle est rallumée par un autre être humain. Chacun de nous doit de sincères remerciements à ceux qui ont ravivé leur flamme.
  • En dépit de tout, je garde la conviction que l'amour, la paix, la douceur et la bonté sont la force qui est au-dessus de tout pouvoir.
  • S'unir à l'essence universelle, se fondre en Dieu, c'est aboutir à une détermination passive de l'existence humaine, c'est se perdre dans l'océan de l'infini.
  • Ainsi que le soleil fait fondre la glace, la gentillesse fait s'évaporer malentendus, méfiance et hostilité…