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Par le nom de Dieu j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute-puissante.
Par le nom de Dieu j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute-puissante.Méditations métaphysiques (1641)
Il faut nécessairement conclure […] que Dieu existe ; car encore que l'idée de la substance soit en moi, de cela même que je suis une substance, je n'aurais pas néanmoins l'idée d'une substance infinie, moi qui suis un être fini, si elle n'avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie.Méditations métaphysiques (1641)
Tout ce qui se peut savoir de Dieu peut être montré par des raisons qu'il n'est pas besoin de chercher ailleurs que dans nous-mêmes, et que notre esprit seul est capable de nous fournir.
Je suis comme un milieu entre Dieu et le néant.Méditations
Le mot Dieu n'a pas de sens pour moi, mais je le restitue au mystère, pas au néant.
L'homme ne croit pas en Dieu : il craint en Dieu.Maximes et pensées
Nous savons que Dieu n'est pas inaccessible à la pitié. Il a ses moments de distraction, comme tout le monde : parfois, il oublie un homme, et ça fait une vie heureuse.La Danse de Gengis Cohn, éd. Gallimard
Nier Dieu, c'est se priver de l'unique intérêt que peut avoir la mort.
Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.
La mesure d'aimer Dieu, c'est Dieu même ; la mesure de cet amour, c'est de l'aimer sans mesure.
Qu'est-ce que Dieu ? L'âme de l'univers. Qu'est-ce que Dieu ? Tout ce que tu vois et tout ce que tu ne vois pas.
Le Diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu.Malaise dans la civilisation, éd. PUF
Le Dieu personnel n'est rien d'autre, psychologiquement, qu'un père transfiguré.Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci
Il m'était plus facile de penser un monde sans créateur qu'un créateur chargé de toutes les contradictions du monde.Mémoires d'une jeune fille rangée. éd. Gallimard
Bien loin que l'absence de Dieu autorise toute licence, c'est bien parce que l'homme est délaissé sur la terre que ses actes sont des engagements définitifs, absolus.Pour une Morale de l'ambiguïté, éd. Gallimard