René Descartes ( - ) est un mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne. Né à La Haye-en-Touraine, maintenant appelée Descartes, il reçoit une éducation jésuite au collège de La Flèche. Après avoir étudié le droit à Poitiers, il s'engage comme volontaire dans plusieurs armées en Europe. En 1619, il fait l'expérience de trois rêves qui influencent sa vocation philosophique. Il demeure aux Pays-Bas de 1628 à 1649, période durant laquelle il rédige ses œuvres majeures. Son Discours de la méthode (1637) présente sa philosophie du doute méthodique et établit son célèbre "Je pense, donc je suis". En mathématiques, il invente la géométrie analytique et introduit le système des coordonnées cartésiennes. En physique, il élabore une théorie mécaniste de l'univers. Ses recherches en optique et physiologie sont également remarquables.
  • Je serai bien aise que ceux qui me voudront faire des objections ne se hâtent point, et qu'ils tâchent d'entendre tout ce que j'ai écrit, avant que de juger d'une partie : car le tout se tient et la fin sert à prouver le commencement.
    Lettre à Mersenne, 1640
  • La poésie est des dons de l'esprit plutôt que des fruits de l'étude.
    Discours de la méthode (1637)
  • Les sophismes les plus subtils ne trompent que les sophistes.
    Règles pour la direction de l'esprit (1629)
  • Pour que l'esprit acquière de la facilité, il faut l'exercer à trouver des choses déjà découvertes.
    Règles pour la direction de l'esprit (1629)
  • Les imposteurs font profession de savoir plus qu'ils ne savent.
    Discours de la méthode (1637)
  • La durée du bien fait naître l'ennui ; celle du mal, l'indifférence.
    Les passions de l'âme (1649)
  • Sur un seul point la puissance de Dieu est en défaut : il ne peut faire que ce qui est arrivé ne soit pas arrivé.
  • Ceux qui ne marchent que très lentement peuvent avancer toujours davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s'en éloignent.
    Discours de la méthode (1637)
  • L'âme […] est réellement distincte du corps, et toutefois, elle lui est si étroitement conjointe et unie qu'elle ne compose que comme une même chose avec lui.
    Méditations métaphysiques (1641)
  • Comment […] connaîtrais-je que je doute, que je désire, c'est-à-dire qu'il me manque quelque chose et que je ne suis pas entièrement parfait, s'il n'y avait en moi aucune idée d'un être plus parfait par rapport à quoi je reconnaîtrais mes défauts ?
    Méditations métaphysiques, troisième méditation (1641)
  • L'intelligence seule est capable de concevoir la vérité.
    Règles pour la direction de l'esprit (1629)
  • Trop admirer est l'effet de l'ignorance ; pas assez admirer est l'effet de la stupidité.
    Les passions de l'âme (1649)
  • Les jugements de nos amis nous doivent être suspects lorsqu'ils sont en notre faveur.
    Discours de la méthode (1637)
  • Je suis, j'existe : cela est certain ; mais combien de temps ? autant de temps que je pense ; car peut-être se pourrait-il faire, si je cessais de penser, que je cesserais en même temps d'être ou d'exister.
    Méditations métaphysiques (1641)
  • Par le nom de Dieu j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute-puissante.
    Méditations métaphysiques (1641)
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • ...
  • 7
  • »