• Ce qui est vrai est simple.
  • On pourrait s'étonner que les pensées profondes se trouvent dans les écrits des poètes plutôt que des philosophes. La raison en est que les poètes écrivent par les moyens de l'enthousiasme et de la force de l'imagination.
  • Je ne remarque en nous qu'une seule chose qui nous puisse donner juste raison de nous estimer, à savoir l'usage de notre libre arbitre, et l'empire que nous avons sur nos volontés.
    Les Passions de l'âme (1649)
  • Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances.
  • Tout ce que j'ai reçu jusqu'à présent pour le plus vrai et assuré, je l'ai appris des sens, ou par les sens : or, j'ai quelques fois éprouvé que ces sens étaient trompeurs, et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés.
    Méditations Métaphysiques (1641), éd. Garnier Flammarion Poche
  • Il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir, sinon nos pensées.
  • Je nomme généralement libre tout ce qui est volontaire.
    Lettre à Mesland
  • La liberté de notre volonté se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons.
    Principes de la philosophie
  • Toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la méta physique ; le tronc est le physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences, qui se réduisent à trois principales, à savoir la médecine, la mécanique et la morale ; j'entends la plus haute et la plus parfaite morale qui, présupposant une entière connaissance des autres sciences, est le dernier degré de la sagesse. Or, comme ce n'est pas des racines, ni du tronc des arbres, qu'on cueille les fruits, mais seulement des extrémités de leurs branches, ainsi la principale utilité de la philosophie dépend de celles de ses parties qu'on ne peut apprendre que les dernières.
    Principes de la philosophie (1644)
  • L'une des principales parties de la sagesse est de savoir en quelle façon et pour quelle cause chacun se doit estimer ou mépriser.
    Les passions de l'âme
  • La multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices.
  • Un être qui pense est un être qui doute.
    Les méditations métaphysiques (1641)
  • Mais que suis-je donc ? Une chose qui pense. Qu'est-ce que cela ? C'est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.
    Méditations métaphysiques, seconde méditation (1641)
  • Comprendre, c'est embrasser de la pensée.
    Lettre à Mersenne (1630)
  • J'appelle absolu tout ce qui contient en soi la nature pure et simple que l'on cherche.