Jean-Paul Dubois, né le 20 février 1950, est un journaliste, scénariste et écrivain français. Il obtient le prix Femina et le prix du Roman Fnac 2004 pour Une vie française puis le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
  • Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière.
  • Il disait souvent que de toutes les nations qu'il connaissait, la France était le pays qui avait le plus de difficultés à s'appliquer à lui-même les vertus républicaines et morales qu'il exigeait des autres. Surtout l'égalité et la fraternité.
  • Comme les alliages de métaux qui reprennent leur forme après un choc, la vie possède elle aussi cette mémoire de carrossage qui lui permet, en peu de temps, de débosseler les impacts les plus violents.
    Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, éd. de l'Olivier
  • Le bonheur, c'est d'être auprès de quelqu'un à qui l'on tient, dans un endroit où l'on est bien, dont on n'a pas envie de partir. Trouver sa place sur cette terre et y rester en vie. Être présent, simplement.
    Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, éd. de l'Olivier
  • Le degré d'évolution d'une civilisation est inversement proportionnel au nombre de médecins qui la composent.
    L'Amérique m'inquiète
  • Les livres ne sont qu'un tout petit miroir du monde où se mirent les hommes et l'état de leur âme.
  • Les marges de nos vies sont trop étroites pour contenir la somme de nos rêves et le miroir de nos intuitions.
  • On ne devrait pas avoir besoin de dormir. C'est trop de vie gâchée.
    Le cas Sneijder, éd. de l'Olivier
  • L'ascenseur n'entre pas dans la catégorie des objets de confort. Il est bien plus que cela. Il est le miracle mécanique qui a un jour permis aux villes de se redresser sur leurs pattes arrière et de se tenir debout. Il a inventé la verticalité, les grandes orgues architecturales mais aussi toutes les maladies dégénératives qu'elles ont engendrées.
    Le cas Sneijder, éd. de l'Olivier
  • J'ai toujours préféré vivre à la lisière des choses et des gens.
  • On ne possède jamais une maison. On l'occupe. Au mieux, on l'habite. En de très rares occasions, on parvient à se faire adopter par elle. Cela demande beaucoup de temps, d'attention et de patience. Une forme d'amour muet.
    Vous plaisantez, monsieur Tanner
  • je suis venu à l'écriture, car c'est le moyen de gagner sa vie le moins douloureusement possible.
    Une journée avec Jean-Paul Dubois, elle.fr, 29 septembre 2008