• Seuls certains êtres, privilégiés, savent ne jamais juger. Ils sont une source de liberté, ils vous libèrent au sens plein du mot et c'est pourquoi l'amour qu'on leur porte se colore d'une merveilleuse gratitude.
  • Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait pas juger.
  • Vérifie si tes jugements objectifs ne sont pas en grande partie des jugements subjectifs cachés.
  • Si vous avez des doutes sur la façon dont vous devez juger un homme, invitez-le chez vous et fiez-vous à ce que vous en dira votre femme. Mais si votre femme connaît sa femme, ne vous y fiez plus.
    Propos de O.L. Barenton, confiseur, éd. du Tambourinaire
  • Qui veut juger hâtivement juge précipitamment.
    Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (1741)
  • Bien juger, c'est juger avec raison et connaissance.
    Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (1741)
  • Plus on juge, moins on aime.
    Maximes et Pensées
  • Je ne juge pour ainsi dire jamais un homme sur ce qu'il dit mais sur le ton dont il le dit.
    Cahiers de la quinzaine, XIII, 2
  • Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence à se juger soi-même en attendant que l'arbitre souverain confirme la sentence.
    Génie du christianisme (1802)
  • Je suis plus sûr de mon jugement que de mes yeux.
  • Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les événements, mais les jugements qu'ils portent sur les événements.
    Manuel
  • Il ne faut pas juger un homme d'après ses fréquentations, Judas avait des amis irréprochables.
  • Réserver son jugement est une preuve d'espoir infini.
  • Pour juger un homme, il faut examiner sa conduite quand il est sain et libre : malade ou en prison, il n'est plus le même.
  • Dans l’examen des productions de l’art, doit-on comparer ou non ? Nous pouvons répondre à cette question de la manière suivante : Le véritable connaisseur doit comparer ; l’idéal est présent à son esprit ; il a saisi l’idée qui peut et doit être représentée ; l’amateur, qui n’en est encore qu’à former son jugement, fera plus de progrès si, s’abstenant de comparer, il étudie le mérite particulier de chaque ouvrage ; par là se forme peu à peu le sentiment et l’intelligence en général. Comparer, pour les non-connaisseurs, est chose commode qui dispense de juger.
    Maximes et réflexions
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